Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmail Baghaei, a révélé que son pays n’a pas confiance en l’Agence international de l’énergie atomique (AIEA), accusant ses inspecteurs d’avoir transféré vers Israël des informations collectées sur les sites nucléaires, un phénomène qui s’est intensifié par l’approche politisée de l’agence. Ce qui constitue une source de préoccupation pour Téhéran qui refuse le retour de ces inspecteurs.
Baghaei a rappelé que les précédents rapports de l’AIEA ont été exploités par les États-Unis et Israël pour adopter une résolution au Conseil des gouverneurs de l’AIEA, alléguant que l’Iran n’avait pas respecté ses engagements. Ce qui a fourni un prétexte à l’agression israélienne contre l’Iran en juin dernier.
Dans une interview accordée au tabloïd britannique The Guardian, il a en outre déclaré que les pays européens ont soutenu le bombardement israélien des installations nucléaires iraniennes pendant la guerre de 12 jours. Ce qui explique les récentes réticences iraniennes à négocier avec eux.
Baghaei a ajouté que les Européens appliquent les directives du président américain Donald Trump, soulignant que le rôle de l’Europe est en déclin constant.
Selon Baghai, si le Conseil de la Choura (parlement) approuve le retrait de l’Iran du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), le gouvernement n’a légalement aucun pouvoir pour l’en empêcher.
Source: Média