Le président colombien Gustavo Petro a confirmé que « les insultes du président Trump envers la Colombie et moi-même ne visent plus à mettre en place une stratégie antidrogue efficace ».
Petro a déclaré que « les insultes de Trump visent à influencer les élections colombiennes de l’année prochaine et à favoriser une nouvelle victoire de l’extrême droite ».
Il a également indiqué qu’il s’opposera aux calomnies proférées à son encontre par de hauts responsables américains sur le sol américain, soulignant qu’il engagera des poursuites judiciaires pour se défendre contre ces allégations.
Dans ses déclarations, M. Petro a clairement indiqué qu’il ne renoncera pas à ses positions contre le génocide et les assassinats dans les Caraïbes, affirmant son soutien aux droits humains et sa lutte continue contre la violence dans la région.
Petro a également souligné que la Colombie était prête à apporter son soutien à la lutte contre le trafic de drogue dans la région, affirmant : « Lorsque la communauté américaine sollicitera notre aide dans ce domaine, elle la recevra.»
La déclaration du président colombien intervient dans un contexte de tensions dans les relations entre la Colombie et les États-Unis, notamment après que Trump a accusé son homologue colombien d’« encourager une production massive de drogue », le qualifiant de « baron du trafic de drogue ».
Le 16 septembre, l’administration Trump a estimé que la Colombie a été désignée comme l’un des pays ayant « clairement manqué » à ses obligations internationales en matière de lutte contre la drogue. Le président Petro a dénoncé cette décision, la qualifiant d’« insulte aux victimes qui se sont sacrifiées dans la lutte contre la drogue ».
Le président colombien a précédemment annoncé que le gouvernement américain avait décidé, pour la première fois en trois décennies, de ne pas reconnaître la Colombie comme un pays qualifié en matière de lutte contre la drogue, une décision qui ne s’était pas produite depuis 1996.