Une nouvelle fois, Washington adresse à Moscou ses accusations concernant les violations du traité Ciel ouvert. En même temps, il préfère ne pas voir ces propres péchés, estime le ministère russe des Affaires étrangères commentant la publication du dernier rapport du département d’État américain sur le respect par les États des accords dans le domaine du contrôle des armements et de la non-prolifération.
« Сe n’est pas la première fois que la partie américaine adresse à la Russie un ensemble d’accusations stéréotypées selon lesquelles la Russie ne respecte pas le traité Ciel ouvert. Nous avons donné à plusieurs reprises des réponses complètes à ces allégations à la Commission consultative Ciel ouvert et dans les commentaires des rapports précédents du département d’État », indique le communiqué.
Le ministère russe des Affaires étrangères a noté que les Américains gardaient le silence sur les abus et les problèmes de respect du traité par les États-Unis eux-mêmes, par leurs alliés de l’Otan et par d’autres pays partenaires.
« La partie américaine, s’étant arrogée le droit de juger les actions des autres États, justifie obstinément la persistance avec laquelle ses partenaires et alliés violent des obligations contractuelles », précise le document.
Le traité Ciel ouvert, entré en vigueur en 2002, met en place un programme de vols de surveillance non armés sur la totalité du territoire des États signataires. Le traité compte actuellement 34 pays signataires. La Russie y a adhéré le 26 mai 2001. Aux termes du Traité, les vols d’observation sont effectués en Russie, aux États-Unis, au Canada et en Europe. Le traité vise à renforcer l’ouverture et la transparence dans le domaine militaire et des activités qui y sont liées, la gestion des situations de crise dans le cadre de l’OSCE et d’autres organisations internationales.
Source: Sputnik