Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un a effectué une visite d’inspection de l’unité qui avait bombardé une île sud-coréenne en 2010, rapportent vendredi les médias officiels nord-coréens, à quatre jours de la présidentielle au Sud.
L’agence officielle nord-coréenne KCNA a rapporté vendredi que M. Kim s’était rendu auprès des détachements militaires postés sur les îlots de Jangjae et Mu, où il a été briefé quant aux « mouvements récents de l’ennemi ».
Kim a scruté l’île de Yeonpyeong d’un poste d’observation et « examiné les plan de frappes contre l’ennemi », poursuit KCNA, cité par l’AFP.
C’est l’unité cantonnée à Mu qui avait été responsable des frappes de 2010, qualifiées de « plus délicieuses des batailles » par M. Kim, selon KCNA.
L’artillerie du Nord doit « demeurer en état d’alerte pour briser la colonne vertébrale de l’ennemi quand on lui ordonnera de le faire », a-t-il ajouté.
Lavrov met en garde contre une solution militaire
Entre-temps, Moscou estime qu’il ne sera possible de résoudre la crise sur la péninsule coréenne que par la voie négociée et se dit opposé à toute action militaire dans la région, a déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov lors d’une conférence de presse organisée à l’issue des négociations avec son homologue finlandais Timo Soini.
« En ce qui concerne le problème nucléaire de la péninsule coréenne, nous sommes convaincus qu’il n’existe qu’une solution politique, toute tentative de régler la situation par la voie militaire serait destructive », a-t-il indiqué, rapporte Sputnik.
La tension autour de la péninsule coréenne s’est accrue ces derniers mois suite aux essais de missiles nord-coréens et aux bruits annonçant un nouveau test nucléaire.
Washington a déclaré ne pas exclure une action militaire contre la Corée du Nord, annonçant toutefois se concentrer sur les pressions économiques sur Pyongyang.
Source: Divers