Un cessez-le feu a été conclu entre le Hezbollah et le front al-Nosra dans la nuit de mercredi à jeudi. Il est entré en vigueur à six heures du matin ce jeudi, heure du Liban.

L’annonce de ce cessez-le feu devrait se faire dans les heures prochaines par la voix du chef de la Sureté générale libanaise, le général Abbas Ibrahim, qui était le principal  médiateur, a indiqué la télévision Al-Manar.

Il a été conclu quelques heures après le discours du secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah qui avait fait état que la bataille était terminée, et que des négociations étaient en cours pour parvenir à un accord. Il avait assuré que le Hezbollah est prêt à livrer les régions libérées à l’armée libanaise.

En fonction de cet accord, les miliciens du front al-Nosra et les membres de leurs familles devraient évacuer la région du jurd de Aarsale et se rendre vers la province d’Idleb, au nord-ouest de la Syrie. C’est la Sureté générale libanaise qui garantira leur escorte vers le passage frontalier entre le Liban et la Syrie, al-Masnaa. A condition que le Hezbollah garantisse leur passage par la suite vers Idleb, en coordination avec les Autorités syriennes.

Le Hezbollah a obtenu en échange la libération de trois détenus qui avait été enlevés par le front al-Nosra en novembre 2015 dans la province sud d’Alep. Ils seront acheminés par une voie terrestre entre la Syrie et la Turquie.

Selon des sources citées par la télévision libanaise al-Mayadeen , cet accord a été conclu sous le feu surtout que le Hezbollah avait bien localisé le lieu de cachette d’Abou Malek al-Talli, l’émir du Nosra   et s’était mise à le pilonner.

De même, selon la chaîne d’information libanaise LBC, les médiateurs libanais, syriens et les commandants libanais de sécurité se sont réunis il y a quelques heures pour discuter des dernières évolutions dans la région dans l’objectif de mettre fin pacifiquement à la bataille d’Ersal, sans effusion de sang.
Les forces de la Résistance ont posé trois conditions aux terroristes du Front al-Nosra et leur chef criminel connu sous le pseudonyme d’Abou Malek al-Talli, défaits et obligés d’accepter les conditions des vainqueurs.
Le retrait total des terroristes de la région de Wadi Hmeid, permettant à l’armée d’en prendre le contrôle entier est la première condition posée.
Deuxième condition : Abou Malek al-Talli doit quitter la région avec ses hommes et leurs armes légères vers Idlib ou d’autres régions syriennes.
Enfin, la troisième condition préalable exige la libération de tous les combattants du Hezbollah capturés par le Front al-Nosra.

Selon une source liée aux forces de la Résistance, aucune négociation ne s’est faite entre le mouvement de la Résistance libanaise et le Front al-Nosra, assiégé dans la région dont les membres doivent se rendre ou mourir.

Mercredi, les restes du front al-Nosra étaient retranchés dans une petite enclave du jurd de Aarsale, tandis que les combattants de la Résistance réconfortaient leurs positions dans les régions reconquises, indique Média de guerre.
Durant les derniers combats qui avaient eu lieu mercredi 25 juillet, le Hezbollah avait détruit 3 véhicules et tué 17 miliciens du Nosra qui étaient à son bord.

La bataille de libération du jurd de Aarsale occupé par le front al-Nosra depuis 2014 a été lancée le vendredi 21 juillet.

Source: Divers