Le président français compte jouer la carte « iranienne » pour faciliter le retour de la France en Syrie. Défendant l’idée de la formation d’un « groupe de contact » pour la Syrie, il a affirmé que l’Iran fait partie » des puissances en présence en Syrie » et propose de ce fait sa médiation entre l’Iran et les États-Unis.
Alors que Washington s’oppose à toute solution impliquant de près ou de loin la RII, Emanuel Macron a fait part, ce mardi 19 septembre, de sa disponibilité d’offrir ses bons offices entre Téhéran et Washington et de nouer le contact entre ces deux parties.
Lors d’un point de presse tenu peu après son intervention devant l’Assemblée générale, Emmanuelle Macron a soutenu « la présence active » de l’Iran dans tout règlement du dossier syrien, car sans l’Iran « aucune solution ne serait rentable ». » Qu’on le veuille ou pas, l’Iran fait partie des puissances qui pèsent sur le terrain des combats », a affirmé Macron, cité par Reuters.
Paris a proposé la création d’un groupe de contact en Syrie dans le strict objectif de ressusciter les pourparlers de Genève, restés au point mort depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump dont la politique consiste à rejeter tout dialogue avec l’Iran. » Vu les oppositions formulées de la part des États-Unis, je voudrais faire avancer l’idée de créer un groupe de contact et de jouer aux côtés des Nation unies, le rôle de médiateur envers l’Iran », a conclu M. Macron.
La défaite militaire quasi acquise des États-Unis et de leurs alliés en Syrie ne les a pas empêchés de jouer les prolongations et de faire traîner les combats inutiles.
Depuis l’entrée en vigueur du plan dit « Zones de désescalade » conclu entre Russes et Américains, aucune autre initiative n’a été prise en compte. Le groupe de contact que la France propose de mettre en place devrait décider d’une transition politique en Syrie d’où ne serait pas exclu le président Assad. Au micro de l’AG de l’ONU, Macron a réitéré une nouvelle fois qu’Assad n’est pas « l’ennemi de la France ».
Source: Press TV