Le membre du bureau politique du Hamas, Moussa abou Marzouk, a affirmé que le Hamas a pris une décision définitif de mettre fin à la division inter-palestinienne.
Dans une interview avec le site al-Arabi al-Jadid, abou Marzouk a affirmé que l’arme de la résistance n’a pas été sur la table de négociation et ne le sera pas. Et de souligner : « le Hamas ne renoncera pas à son droit légitime de lutter contre l’occupation. Il participera au gouvernement d’union nationale qu’il le veut fort et capable de gérer correctement la situation palestinienne ».
Ce dirigeant du Hamas a en outre affirmé que « le président américain Donald Trump manque de vision politique sur la résolution du conflit dans la région ».
Les conditions d’Israël rejetées
Sur un autre plan, le président de l’Autorité palestinienne s’est déclaré opposé aux conditions posées par le gouvernement israélien à la réconciliation entre les différents groupes palestiniens.
« Le président de l’Autorité autonome de la Palestine considère que la réconciliation entre le Hamas et le Fatah fait partie des hauts intérêts de la Palestine », a écrit Russia Today, cité par PressTV.
Nabil Abou Roudeina, porte-parole de l’Autorité autonome de la Palestine, a déclaré que ce sur quoi on avait trouvé un accord au Caire constituait un progrès en vue de parvenir à la fin des divergences et que tout ce qu’Israël pourrait bien dire à cet égard ne changerait en rien les prises de positions officielles de la Palestine quant à la mise en application de cet accord.
« La communauté internationale, y compris l’administration américaine, a favorablement accueilli le retour de la souveraineté de l’Autorité autonome de la Palestine sur la bande de Gaza et l’instauration d’un gouvernement d’union nationale dans cette région », a ajouté Nabil Abou Roudeina.
De son côté, Faouzi Barhoum, porte-parole du Hamas, a déclaré que le fait qu’ « Israël » pose des conditions à la réconciliation entre les groupes palestiniens était une ingérence inacceptable.
Le Hamas a de même déclaré que les décisions prises par le cabinet sécuritaire israélien constituaient une tentative désespérée de détruire les efforts déployés en faveur de la réconciliation interpalestinienne.
Un autre porte-parole du Hamas, Hazem Qassem, a lui aussi indiqué que la réconciliation était la décision stratégique du Hamas et que ce dernier ne reculerait pas d’un iota.
« Nous poursuivons les pourparlers sur la réconciliation et la participation nationale des Palestiniens », a-t-il ajouté.
Mardi 17 octobre, le cabinet israélien a posé une série de conditions sur le nouveau gouvernement d’union palestinien, dont entre autres : la reconnaissance d’Israël et le désarmement Hamas.
Source: Médias