Une semaine après la conclusion de l’accord de réconciliation entre le Fatah et le Hamas en Egypte, une délégation du Hamas, présidée par son chef du bureau politique Saleh Arouri, s’est rendue vendredi à Téhéran, pour une visite de plusieurs jours.
Outre M.Arouri, la délégation comprend les dirigeants du Hamas Ezzat al-Racheq, Mohammad Nasr, Oussama Hamdane, Zaher Jabbarine, Sami Abou Zouhri et Khaled al-Fahoum.
Selon des sources du Hamas, la délégation en visite à Téhéran évoquera avec les responsables iraniens l’accord de réconciliation inter-palestinien conclu au Caire le 12 octobre, ainsi que le renforcement des relations entre le Hamas et l’Iran à tous les niveaux.
Cette visite constitue un défi pour ‘Israël’ et les Etats Unis, vu qu’elle intervient après les réclamations américano-israéliennes appelant à désarmer le Hamas et à le contraindre à rompre les relations avec l’Iran.
A la veille de cette visite, le chef du Hamas à Gaza, Yehya Sinwar, a assuré que « l’Iran est le plus grand fournisseur d’armes, d’argent et de formation militaire aux brigades al-Qassam, branche armée du Hamas ».
Et d’ajouter : « Il aura tort celui qui pensera que nous allons rompre nos relations avec l’Iran. Téhéran est le plus grand soutien pour les brigades alQassam. La force dont se dote al-Qassam revient en grande partie à l’Iran ».
Et de poursuivre : « Le Hamas a fait entrer à Gaza, entre les années 2015 et 2016, une grande quantité d’armes dépassant de loin celle arrivée à Gaza depuis 10 ans ».
« Nous sommes capables de frapper Tel-Aviv, en 5 minutes, par un nombre de missiles équivalent à ce que nous avons lancé durant 51 jours (lors de la guerre israélienne contre Gaza en 2014) », a lancé M.Sinwar.
Source: Traduit à partir de PalToday