Le prix du pétrole relativement bas et la chute du dinar bahreïni ont poussé le royaume à demander de l’aide financière à ses voisins du Golfe, affirme l’agence Bloomberg.
Bien que le prix du pétrole ait atteint son maximum depuis deux ans, les pays du Golfe persique rencontrent toujours des problèmes économiques. Selon l’agence Bloomberg, le petit royaume de Bahreïn, confronté à la chute de sa monnaie, le dinar, a sollicité l’aide financière de ses voisins.
Les réserves de change de Bahreïn, qui sont actuellement dépensées pour maintenir le dinar à flot, ont été divisées par quatre au cours des trois dernières années. Aujourd’hui, elles ne s’élèvent plus qu’à 1,4 milliard de dollars.
D’après les évaluations du Fonds monétaire international, Bahreïn a besoin d’un prix du pétrole autour de 99 USD le baril pour équilibrer son budget. Or, à l’heure actuelle, un baril de Brent oscille autour de 60 USD.
Bloomberg affirme que les autorités bahreïnies ont demandé une aide financière à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis. Jeudi, le dinar bahreïni a atteint son niveau le plus bas face dollar américain depuis trois ans.
Récemment, le royaume a émis des euro-obligations pour un montant total de 3 milliards de dollars, ce qui correspond à 10% du PIB national. Or, Bloomberg estime que cette émission ne couvrira les besoins du pays que jusqu’à début de l’année prochaine.
Source: Sputnik