Commentant un article publié le mois dernier par le dernier ambassadeur américain en Syrie, Robert Ford, un analyste iranien estime que les États-Unis reconnaissent l’échec de leurs politiques en Syrie et préconisent désormais une non-intervention dans ce pays.
« Seulement un certain nombre (environ 1.000) de forces spéciales se trouvent en Syrie, à côté des Forces démocratiques syriennes, ayant la simple mission de participer aux opérations en dehors du pays », a écrit M. Ford pour le Foreign Affairs.
Selon le site francophone de la télévision iranienne Press TV, l’analyste de l’agence iranienne Tasnim, Ali-Reza Rezakhah, estime qu’aucune option appropriée n’existe plus pour les Américains, sinon une abstention d’intervenir en Syrie, vu toutes les victoires accumulées par l’armée syrienne et la Résistance dans les régions occidentales et leur volonté inébranlable de nettoyer les régions du sud des terroristes.
« La réalité est que la politique US envers la Syrie s’appuyait, durant toutes ces dernières années, sur deux principes : le démembrement de la Syrie et la création d’une région autonome kurde pro-Washington, et l’affaiblissement des forces syriennes et de la Résistance sous prétexte de l’équilibre des rapports de force », a indiqué Ali-Reza Rezakhah de Tasnim News.
« Les Américains affirment aujourd’hui que le départ du président syrien Bachar al-Assad n’est plus une politique à l’ordre du jour. Alors qu’auparavant, ils présentaient le départ d’Assad comme une pré condition », ajoute Rezakhah se référant à l’analyste de Robert Ford.
Selon l’analyste iranien, pour sortir de l’isolement en Syrie, les Américains s’efforcent de se lancer, cette fois-ci, dans le domaine diplomatique pour pouvoir jouer un quelconque rôle dans l’avenir de la Syrie. Ainsi s’expliquent les récents ballets diplomatiques des émissaires américains en Syrie.