Dans la purge qui bat son plein en Arabie saoudite, des princes ont été arrêtés. D’autres sont morts.
Concernant le prince Mansour ben Moqren, vice-gouverneur de la province frontalière d’Assir, tué dimanche dans le crash de son hélicoptère, la version officielle est qu’il s’agit d’un accident.
Mais celle-ci a été contestée dès le début.
Beaucoup de militants politiques saoudiens y ont réagi, accusant les autorités saoudiennes d’avoir abattu l’appareil. Dont Saad al-Fakih, opposant en exil, qui estime probable que le prince Mansour ben Moqren a été assassiné.
Un journal israélien a lui aussi adopté cette version des faits : le Yediot Aharonot.
Selon lui, il est fort probable qu’un chasseur saoudien ait visé l’hélicoptère qui transportait le prince Mansour ben Moqren. Ce dernier essayait de fuir vers la frontière avec le Yémen lorsque son hélicoptère a été frappé par un chasseur saoudien, estime le journal israélien Yediot Aharonot. Ce dernier ne précise pas d’où il tient son information.
Par ailleurs, il est question d’un autre prince qui est mort. Il s’agit du prince Abdelaziz ben Fahd. Il aurait péri en résistant lors de son arrestation ou pendant sa détention, lors de l’opération samedi.
L’AFP qualifie cette information de rumeur qui a enflé avec le lancement du hashtag « death of Prince Abdulaziz bin Fahd ».
« Il n’y a aucune vérité aux rumeurs qui circulent dans les médias au sujet du prince Abdelaziz ben Fahd », a déclaré dans un communiqué un porte-parole du ministère de l’Information, rapporte l’agence française.
« Il est en vie et en bonne santé », a-t-il ajouté.
Des dizaines de personnalités de premier plan, dont des princes, des ministres et des magnats de l’information, ainsi que le célèbre milliardaire Al-Walid ben Talal, ont été arrêtés.
Source: Divers