Déjà connu pour ses lapsus dans ses discours, le Président Trump en laisse échapper encore un. S’exprimant lors de la conférence de presse avec la Première ministre norvégienne, il a affirmé que Washington avait vendu à ce pays scandinave des avions qui n’existent que dans un jeu vidéo. Les twittos ont immédiatement réagi.
Au cours de la conférence de presse tenu avec la Première ministre norvégienne Erna Solberg, Donald Trump a voulu commenter la livraison à ce pays scandinave de 52 avions F-35 sauf qu’une boulette s’est invitée dans son discours.
«En novembre, nous avons commencé à effectuer la livraison de chasseurs F-52 et F-35», a-t-il alors affirmé sans se douter de son erreur et précisant que le prix du contrat était de 10 milliards dollars.
Le dirigeant américain a ainsi dû se tromper en lisant son texte car le modèle F-52 n’existe que dans le jeu sur PC Call of Duty: Advanced Warfare.
Ce lapsus de M. Trump n’a pas échappé à l’attention des internautes.
Il ne s’agit pas du premier lapsus retentissant commis par M. Trump depuis son ascension au pouvoir aux États-Unis. Ainsi, lors d’une intervention devant les dirigeants africains à l’Onu, le Président américain a salué les progrès en matière de santé publique réalisés par un pays nommé… Nambie, voulant bien sûr parler de la Namibie.
Quelques mois plus tôt, lors d’une conférence de presse organisée en mai dernier, le dirigeant US avait promis de mener une guerre sur «le cacao», de toute évidence la cocaïne.
Le 31 mai 2017, Donald Trump avait glissé dans un tweet un drôle de mot, «covfefe», qui est très vite devenu le sujet numéro un de conversation sur les réseaux sociaux.
Trump annule sa visite à Londres
Par ailleurs, le président américain a annoncé vendredi qu’il annulait sa visite à Londres destinée à inaugurer la nouvelle ambassade des Etats-Unis, où il risquait d’être accueilli par des manifestations hostiles.
« La raison pour laquelle j’annule mon voyage à Londres est que je ne suis pas un grand fan de l’administration Obama qui a vendu l’ambassade la mieux située et la plus agréable à Londres pour des +cacahuètes+, afin d’en construire une autre bien plus éloignée pour 1,2 milliard de dollars », a écrit M. Trump dans un tweet nocturne.
« On voulait que je coupe le ruban. NON! », a-t-il ajouté.
Les Etats-Unis avaient en fait annoncé leur intention de déménager leur ambassade sur un nouveau site en octobre 2008, lorsque George W. Bush était à la Maison Blanche et non sous la présidence Obama.
Les médias britanniques spéculaient depuis des semaines sur la date d’une visite de M. Trump pour inaugurer ce bâtiment flambant neuf en forme de cube conçu par le cabinet d’architectes américain KieranTimberlake, situé dans le sud-ouest de Londres, au bord de la Tamise, qui ouvrira ses portes au public le 16 janvier.
Le mois dernier, l’ambassadeur Woody Johnson avait déclaré qu’il était impatient d’accueillir le président, ajoutant : « Je pense qu’il sera très impressionné par ce bâtiment et les gens qui l’occupent ». Selon lui, la nouvelle ambassade est « un signal lancé au monde que la relation spéciale que nous avons (entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis) est plus forte et va grandir et se renforcer ».
Mais la venue de Donald Trump était susceptible de provoquer une série de manifestations dans la capitale britannique, dans un contexte de tensions entre les deux alliés historiques.
Le député travailliste Ed Miliband, a réagi au tweet du président américain en réfutant la raison invoquée par Trump: « Non, c’est parce que personne ne souhaitait votre venue. Et vous avez compris le message ».
« Beaucoup de nous, Londoniens, sont ravis que Trump n’amène pas ses opinions racistes et misogynes néfastes ici en inaugurant la nouvelle ambassade américaine », a renchéri sur Twitter un autre député travailliste, Steve Reed.
Source: Avec AFP + Sputnik