La tentative d’assassinat du cadre du Hamas qui a échoué a révélé le degré d’infiltration sécuritaire israélienne sur la scène libanaise.
C’est le Département des renseignements au sein des Forces de sécurité intérieure (FSI) chargé de l’enquête sur ses auteurs qui l’a constaté, indique le journal libanais al-Akhbar.
Dans un temps record, il a découvert deux réseaux, tous liés au Mossad israéliens.
Lors de perquisitions dans les deux villes Beyrouth et Tripoli, deux personnes ont été arrêtés, deux voitures ont été perquisitionnées et des dizaines d’indices ont été découverts. Un nombre indéterminé de personnes ont été interrogées et d’autres arrêtées.
« Dans les deux réseaux, l’ampleur de l’infiltration ennemie, l’intelligence opérationnelle de l’ennemi et les informations qu’il possède sur les régions libanaises, les rues, les quartiers, les quartiers et les «zones de sécurité» se sont avérés être considérables », constate Al-Akhbar.
Ce dernier s’étonne que les deux pouvoirs politique et judiciaire ne se soient pas encore réunis pour mettre au point une stratégie commune pour affronter ce danger. Ils se comportent avec cette violation sécuritaire gravissime comme avec les violations israéliennes de l’espace aérien libanais, déplore le quotidien dans son édition ce lundi 22 janvier.
Un troisième suspect est recherché. Enfui en Turquie, sa récupération a été exigée par le Premier ministre libanais Saad Hariri. Il devrait être livrés dans les deux jours prochains.