Le procès d’une adolescente devenue pour les Palestiniens une icône de l’engagement contre l’occupation israélienne s’est ouvert mardi à huis clos devant un tribunal militaire israélien. Sa détention a été prolongée jusqu’au 11 mars.
Ahed Tamimi, 17 ans, a été arrêtée en décembre à la suite d’une vidéo devenue virale la montrant en train de frapper des soldats israéliens sur le toit de sa maison dans son village de Nabi Saleh, en Cisjordanie occupée.
La mère d’Ahed Tamimi, Narimane, et sa cousine Nour apparaissent aussi dans la vidéo et doivent elles aussi être jugées. Mais seule Ahed Tamimi était présente mardi matin devant le tribunal militaire d’Ofer, en Cisjordanie occupée.
Dès le début de l’audience dans une salle bondée, le juge a ordonné le départ des journalistes mais aussi des diplomates présents, autorisant seulement la famille à rester.
Un débat public n’est pas dans l’intérêt de la jeune fille, mineure, a prétendu le juge.
La vidéo en question a été tournée le 15 décembre dans le village de Nabi Saleh, devant la maison des Tamimi, dans le contexte des protestations palestiniennes contre la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem AlQuds comme capitale d’ « Israël ».
Source: Avec AFP