Le Washington Institute, qui est un Think tank américain, évoque les élections présidentielles en Russie et ses conséquences pour la région expliquant que Washington et ses alliés s’attendent parfaitement à ce qu’en cas de réélection, Vladimir Poutine poursuive sa position anti-occidentale.
Alors que Poutine s’apprête à remporter les élections présidentielles qui se tiendront le 18 mars prochain il semblerait que le Kremlin compte s’appuyer davantage sur ses installations militaires et renforcer sa position anti-occidentale afin de gagner en crédibilité et en légitimité. Cela signifie que l’Asie de l’Ouest restera la zone principale de la rivalité d’influence entre l’Occident et la Russie.
En ce qui concerne la perspective des relations bilatérales entre la Russie et la Syrie, le rapport écrit : ” Bien que Moscou annonce depuis quelques mois son retrait des territoires syriens, sa présence militaire dans ce pays est très importante du point de vue géopolitique. La Russie a réalisé de considérables investissements dans les infrastructures de l’énergie et des ressources naturelles syriennes au cours de la guerre et au début de l’année 2017. Les deux compagnies russes Evro Polis et Stroytransgaz ont signé des contrats avec le gouvernement de Damas. Alexandre Novak, le ministre russe de l’Énergie a conclu des contrats avec le gouvernement syrien et les deux pays ont discuté du renouvellement des infrastructures de télécommunication “.
” Même si la Russie ne possédait pas les ressources nécessaires pour s’investir en Syrie, l’absence des pays concurrents, lui ouvre la voie pour s’intégrer dans ce pays. En dépit de l’échec des pourparlers de paix à Astana et à Sotchi et la création de conseils consultatifs avec la Turquie et l’Iran, Moscou poursuivra une politique régionale dans laquelle les USA n’auront aucune place “, continue le rapport.
” La Russie n’envisage pas de réduire ses relations avec l’Iran à moyen terme. En dépit des divergences de vue, les deux parties ont réussit de s’accorder sur une politique qui vise à réduire l’influence américaine dans la région. Certains analystes iraniens et russes sont d’avis qu’en 2018, les deux parties se concentreront sur l’aspect économique de leur coopération et les entreprises russes seraient en cours de signer des accords avec l’Iran et d’accroître leurs activités pétrolières dans ce pays “, ajoute le rapport du Washington Institute qui plus loin évoque l’impact des relations irano-russes au Moyen-Orient pour dire que tout dépendra de leur stratégie dans le règlement de leurs divergences.
Source: IUVMPRESS