Le Comité international de surveillance de gestion de l’Arabie saoudite des deux lieux saints a accusé l’Arabie saoudite d’avoir défavorisé l’Algérie en réduisant sa part de participation au Hajj », a rapporté la chaine satellitaire iranienne alAlam.
En effet, selon la règle de décompte définie par l’Arabie saoudite pour déterminer le quota des pélerins des pays qui participent au Hajj, pour chaque million de citoyens, un millier de pèlerins devrait être escompté. Et donc, pour ce qui est de l’Algérie , elle a droit, en 2018, à environ 41 mille pèlerins parce que sa population est de près de 41 millions de personnes. Or, la part de l’Algérie cette année a été réduite à 36.000 pélerins. Alors que pour les Emirats Arabes Unis, dont la population est de près d’un million et demi, la part que lui accorde l’Arabie au Hajj est de 6228 personnes.
Des sources médiatiques ont rapporté que le ministre algérien des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohammad Issa a évoqué cette question avec le ministre saoudien du Hajj, l’exhortant à accorder à l’Algérie sa part entière et à hausser le nombre de pèlerins algériens.
Le comité international a demandé l’Arabie d’appliquer la justice dans la distribution des quote-part des pèlerins venant de tous les pays du monde, d’adopter un système de distribution plus transparent et enfin de permettre aux institutions et pays islamiques de participer dans la gestion de ce dossier crucial du Hajj.
A noter qu’e ce comité international de surveillance a été mis en place début 2018 en Malaisie, avec pour but de faire pression sur l’Arabie Saoudite pour l’obliger à exécuter une bonne gestion des rituels sacrés et à préserver les sites historiques islamiques. Depuis que la dynastie des Saoud règne en péninsule arabe, elle a détruit la majeure partir des vestiges islamiques.
Le comité international réclame aussi de ne pas politiser les rituels du Hajj et de la Omra, et d’empêcher la main mise de Riyad sur les Lieux Saints.
Source: Médias