Le président de la République libanaise, Michel Aoun a qualifié la tenue des élections législatives «d’exploit » estimant que la nouvelle loi électorale basée sur le scrutin proportionnel a assuré la juste représentativité de l’électorat libanais.
Au terme du scrutin législatif qui s’est déroul6 le 6 mai dernier, après un retard de 5 années et trois prorogations du parlement précédent, le Courant patriotique libre fondé par M. Aoun peut se vanter d’avoir le plus grand bloc parlementaire, avec 29 élus. Contrairement aux premiers résultats de l’opération de dépouillement des bulletins de vote qui le donnaient en perte de vitesse par rapport à 2009.
Il est suivi par le le bloc Espoir et Fidélité qui compte le Hezbollah et le mouvement Amal avec 27 députés, puis par le courant du Futur du Premier ministre sortant Saad Hariri qui ne compte désormais plus que 21 députés, essuyant une pertes de 12 par rapport à 2009.
S’adressant au peuple libanais dans la soirée du mardi 8 mai , deux jours après la fin de l’échéance législative, le numéro un libanais a invité les partis politiques avec le début du mandat du nouveau parlement prévu le 20 mai prochain, « à se réunir sous la coupole parlementaire afin d’assumer la responsabilité d’agir ensemble pour faire face aux défis communs », .
« il est nécessaire de maintenir un œil vigilant et attentif sur ce qui se passe autour de nous », a-t-il averti, rapporte l’agence officielle libanaise ANI. Il cite entre autre « les défis régionaux découlant des séquelles des guerres qui pèsent de tout leur poids sur notre patrie, sans que nous n’ayons ni avis ni rôle à ce sujet».
« Ces guerres ont désormais un impact négatif sur tous le plan intérieur, notamment dans les domaines social, économique et sécuritaire » a-t-il déploré.
M. Aoun a fixé pour le 21 mai prochain la date du lancement des tractations destinées à nommer le prochain Premier ministre, un poste que devrait briguer M. Hariri, selon la majorité des observateurs.
La président de la République avait auparavant fait part de sa volonté de former un gouvernement de coalition qui représente tous les protagonistes politiques, tout en prenant en considération les poids des blocs parlementaires, sans toutefois recourir à élever le nombre des ministres.
Source: Divers