Les bus du gouvernement syrien sont arrivés, samedi 12 mai, une nouvelle fois à Hama et à Homs, afin d’évacuer les terroristes.
Selon l’agence de presse syrienne SANA, il s’agit de la quatrième étape de l’évacuation des terroristes. Vendredi aussi, 71 bus ont évacué les terroristes ainsi que leurs familles vers le Nord syrien.
Avec le parachèvement du processus d’évacuation des terroristes dans les prochains jours, le nord de Homs et le sud de Hama seront entièrement nettoyés. Le gouvernement syrien a choisi de déplacer les rebelles armés dans des deux zones sûres : Rastan et Ramilah.
Par ailleurs, des centaines de familles réfugiées syriennes ont gagné leurs maisons après le nettoyage des localités de Beit Sahm, Yalda et Babila au sud de Damas. Pour l’heure, des centaines de familles ont retrouvé leurs foyers.
D’après SANA, les terroristes présents dans le sud de Damas, qui ont refusé de se rendre à l’armée syrienne, ont été transférés vers la province d’Idlib et c’est ainsi que ces trois localités ont été entièrement libérées de la présence des terroristes.
La présence des terroristes à Beit Sahm, Yalda et Babila, situées entre Damas et le mausolée de Sayeda Zeinab, avait pendant longtemps obstrué la route directe Damas/Zeinabiyah.
Explosion à Idlib
Entre-temps, une voiture piégée a explosé, samedi 12 mai, près du palais Adly et l’hôpital de la ville d’Idlib. Au moins 4 personnes ont été tuées et 20 autres blessées, selon le bilan annoncé par la radio provinciale d’Idlib.
La chaîne de télévision satellitaire proche des opposants syriens, Jisrtv a annoncé que l’explosion a infligé des dégâts considérables à l’hôpital qui ne peut plus admettre les malades.
La province d’Idlib est, depuis quelques années, occupée par les groupes terroristes, dont le Front al-Nosra qui avait investi, l’année dernière, son chef-lieu.
Un grand nombre des terroristes, opérant dans les régions du sud et du centre de la Syrie, ont été transférés dans cette province, conformément à l’accord signé entre l’armée syrienne et ces derniers.
Une vague d’assassinats a déferlé dans la province d’Idlib. Les groupes terroristes de tous bords y sont transférés. Nombre de terroristes surtout des chefs de ces groupes ont été tués dans ces attentats perpétrés par les uns contre les autres.
Nouvelle organisation terroriste à Afrin
Par ailleurs, le groupe terroriste de l’Armée syrienne libre (ASL), soutenu par la Turquie, ont crée une nouvelle organisation dans le nord de la Syrie qui sera dirigée par un autre groupe terroriste, Faylaq al-Cham, qui a accepté le commandement de l’organisation sous pression d’Ankara. Il est constitué de groupuscules affiliés à l’ASL dont Jaysh al-Izza et Jaych al-Nasr, rapporte IRNA.
Les médias appartenant aux groupes armés ont fait état du soutien militaire et matériel d’Ankara à cette nouvelle organisation.
Le 20 janvier 2018, l’armée turque et les terroristes de l’ASL ont lancé une opération baptisée Rameau d’olivier à Afrin dans le nord de la Syrie qui, selon Ankara, a pour but d’éliminer les éléments du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), des Forces démocratiques syriennes (FDS) et du Parti de l’Union démocratique de la Syrie (PYD) que la Turquie considère comme terroristes.
Or, le groupe terroriste de Daech n’a déployé aucune force dans la région en question.
L’État syrien, quant à lui, dénonce les opérations menées à Afrin et les autres régions dans le nord de la Syrie et exige le retrait des forces turques de son territoire.
Avec PressTV