L’ambassadeur de la République islamique d’Iran auprès des Nations unies a déclaré que le retrait des États-Unis de l’accord nucléaire rappelait l’expérience ratée qu’est l’unilatéralisme.
Gholam-Ali Khoshrou, représentant permanent de l’Iran à l’ONU a déclaré, jeudi 17 mai, lors d’une session du Conseil de sécurité portant sur la promotion du droit international, que le plurilatéralisme et le droit international étaient plus que jamais menacés par l’unilatéralisme et la violation de lois et d’intérêts publics de la communauté internationale.
« Alors que l’Organisation des Nations unies a pour objectif d’assurer la paix et la sécurité sur le plan international via la mise en place d’une communauté fondée sur la loi, certains de ses membres ont recours à la menace et à la force pour imposer leurs désidératas aux autres pays. Ils prennent pour cible certains pays par leurs sanctions injustifiées, illégales et unilatérales et foulent ainsi aux pieds le droit international et les droits humains », a déclaré Gholam-Ali Khoshrou.
Il a réaffirmé que le retrait des États-Unis de l’accord nucléaire [Plan global d’action conjoint (PGAC)] était un parfait exemple de la violation du droit international et de la Charte des Nations unies.
« Alors que la Charte de l’ONU prône le règlement pacifique des conflits sur le plan international, la décision de Washington de se retirer de l’accord nucléaire est effectivement un retour à une expérience ratée qu’est l’unilatéralisme ».
Dans une autre partie de son discours, Gholam-Ali Khoshrou a déclaré que le transfert de l’ambassade américaine à AlQuds est un geste qui méprise le droit international et les résolutions de l’ONU sur le statut de d’AlQuds et les droits incontestables du peuple palestinien.
L’ambassadeur iranien a souligné que la violation des droits de l’Homme par les militaires israéliens, ayant tué une soixantaine de Palestiniens en un jour, était soutenue par les États-Unis.
Source: PressTV