Les unités de l’armée yéménite et des forces populaires d’Ansarullah ont coupé, ce mardi, les voies d’approvisionnement de la coalition saoudo-US et de leurs mercenaires dans la région de Doureihmi et Mjayless sur le front de la côte ouest. Une source militaire citée par la chaine de télévision yéménite AlMasirah, a affirmé que les forces yéménites ont saisi et détruit plus de 16 véhicules et chars de la coalition.
Cette source a expliqué que les forces yéménites ont saisi 10 blindés de la coalition et détruit ou incendier 6 autres lors d’une offensive contre leur attroupement à Doureihmi.
Et d’ajouter : plusieurs mercenaires ont en outre été tués et blessés à Mjayless.
Il convient de noter que plus de 44 chars et blindés de la coalition et de leurs mercenaires ont été détruits et endommagés par les soldats de l’armée et d’Ansarullah, lors des combats féroces ces derniers jours.
La progression des forces de la coalition une illusion
Dans ce contexte, le porte-parole des forces armées yéménites a fait savoir que « la progression des forces de la coalition d’agression à Hodeïda n’est qu’une illusion », a rapporté le site iranien francophone PressTV.
Revenant sur les informations fournies par les médias inféodés à la coalition saoudo-US, le général Charaf Loqman, a déclaré que ces médias vivent dans « l’illusion » que les agresseurs sont en progression dans leur offensive contre le port stratégique de Hodeïda.
Le général Loqman a insisté sur le fait que « l’armée yéménite et Ansarullah ont dans un premier temps repoussé les attaques des agresseurs, puis ils les ont assiégés. Et cela en dépit de vastes bombardements de l’aviation de la coalition d’agression en appui à l’opération terrestre pour sauver les mercenaires assiégées ».
S’attardant sur le fait que les agresseurs n’ont avancé que dans une zone vide et inhabitée, il a déclaré que « Hodeïda ne tombera jamais aux griffes des agresseurs et qu’aucun affrontement ne s’y déroule. Le port reste toujours sûr ».
Fustigeant l’inaction et le mutisme international face aux crimes perpétrés par la coalition d’agression au Yémen, M.Loqman a déclaré que son pays « ne compte pas sur les initiatives onusiennes, car ces résolutions défendent les intérêts mêmes des agresseurs. »
Saluant la brave résistance du peuple yéménite face aux agresseurs qui tente d’occuper son pays, cette autorité militaire a promis que l’ennemi sera « anéanti sur la côte ouest du Yémen, et ne pourrait pas sortir de son bourbier ».
Poursuivant leur agression contre le Yémen, la coalition saoudo-US, appuyée par les mercenaires, a lancé il y a une semaine, une offensive terrestre, maritime et aérienne d’envergure dans l’objectif d’occuper le port stratégique de Hodeïda. Mais ils ont fini par subir jusqu’à présent de lourdes pertes matérielles et en vies humaines.
Alors que les sources locales font état de multiples percées de l’armée et d’Ansarullah) dans la région, certains médias occidentaux, citant ceux qu’ils présentent comme « les habitants de Hodeïda », prétendent que ce port est tombé sous la domination des mercenaires de la coalition.
Les mercenaires pro-émiratis ont-ils pénétré dans l’aéroport
Dans la matinée, des combats intenses ont éclaté autour de l’aéroport, où les mercenaires soutenues par une coalition emmenée par l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont massé des renforts, a pour sa part rapporté l’AFP.
A en croire l’agence d’Etat des Emirats, les mercenaires « appuyés par les forces armées émiraties ont pénétré dans l’aéroport de Hodeïda ». Une information qui reste à vérifier de source indépendante.
Hodeïda, grand port sur la mer Rouge, abrite avec sa région quelque 600.000 habitants, suscitant de vives craintes humanitaires dans un pays où la population est déjà exsangue.
La ville est le point d’entrée d’une grande partie des importations et de cette aide humanitaire en territoire yéménite, constituant par conséquent un enjeu stratégique.
Entre-temps, l’émissaire de l’ONU pour le Yémen Martin Griffiths a espéré une reprise en juillet des négociations de paix.
Les négociations entre le gouvernement démissionnaire yéménite pro-coalition, réfugié dans le sud du pays, et le gouvernement dans la capitale Sanaa, sont interrompues depuis deux ans.
Source: Médias