Le président du Parlement libanais Nabih Berri a affirmé, dans une interview publiée ce vendredi dans le journal libanais Al Joumhouria qu’il a refusé d’accorder à la coordinatrice spéciale intérimaire pour le Liban au sein de l’ONU, Pernille Kardel ainsi qu’au commandant en chef des forces de la FINUL Mickel Perri un rendez-vous, et leur a interdit d’entrer dan sa résidence à Ain al-Tineh en raison de leur position en faveur d’Israël, a rapporté l’agence d’informations iraniennes Farsnews.
M. Berri a souligné « qu’il avait refusé la demande de visite de Mme. Kardel et qu’il est probable qu’il ne la reçoive plus jamais, car elle a enfreint tous les principes diplomatiques et a manqué de professionnalisme objectif quand elle a visité plusieurs personnalités libanaises, ei la accusé de saboter tout réglement du conflit frontalier avec l’entité sioniste » ajoutant qu »il était au courant du contenu de ses entretiens avec ces personnalités, des propos hostiles contre moi », les a-t-il qualifiés.
Et de poursuivre: « face aux excès de Kardel, j’ai pensé demander de manière officielle sa démission et son affectation vers un autre pays. Sauf que j’ai changé d’avis pour ne pas qu’on m’accuse d’avoir entrainé le Liban vers confrontation avec les Nations Unies et la communauté internationale ».
Plus tard, Mme Kardel a été convié à New York pour discuter des objections libanaises sur son retour au Liban avec pour but de réparer la relation avec le chef du législatif libanais, et d’obtenir une réunion avec lui pour restaurer la confiance entre eux, mais le Président du Conseil a répondu: « Il n’y a plus de place pour Kardel à Aïn al-Tiné. »
Dans le même contexte, M.Berri révèle avoir aussi refusé la visite du commandant en chef des forces de la FINUL opérant dans le sud du Liban, Michael Perry. Ce dernier avait demandé une réunion avec lui dans le cadre de ses visites d’adieu aux responsables libanais avant de quitter ses fonctions de façon permanente, en prélude à la nomination d’un d’un nouveau chef à sa place, a précisé M. Berri.
M.Berri a expliqué son refus de recevoir le général Perry « parce que ce dernier avait participé à la céremonie de célébration de la fête nationale de l’entité sioniste ».
Il a indiqué: « Pis encore, M.Perry a félicité sur son compte Twitter Israël à cette occasion, ignorant que son statut de commandant en chef de la FINUL au Liban, lui impose de respecter la position et les sentiments des Libanais pour voir payé un coût cher les agressions de l’occupation israélienne et ses guerres contre leur pays ».
Source: Médias