Il paraît que l’Arabie saoudite compte rallier les États-Unis et leurs alliés occidentaux à son offensive militaire contre le Yémen en suggérant une image instable des lignes de navigation maritime dans le détroit de Bab el-Mandeb.
Rien qu’en une semaine, les combattants yéménites ont enregistré deux grands acquis sur le plan militaire : ils ont lancé une attaque au drone contre l’aéroport d’Abou Dhabi et ils ont frappé deux navires de guerre saoudiens dans la mer Rouge.
Tout de suite après cette attaque, les Saoudiens ont commencé à mentir en prétendant qu’il s’agirait de deux pétroliers qui auraient été pris pour cible. Dans la foulée, le ministre saoudien de l’Énergie Khaled al-Faleh a annoncé le gel sine die de tous les transferts pétroliers via le détroit de Bab el-Mandeb sous prétexte d’une attaque contre deux « pétroliers » de l’Arabie saoudite.
Khaled al-Faleh a prétendu que le risque d’attaques des Houthi nuirait au commerce mondial.
Sur la même longueur d’onde que les Saoudiens, les Émirats arabes unis et le Koweït, eux aussi, ont annoncé qu’ils allaient examiner l’option du gel des exportations pétrolières via le détroit de Bab el-Mandeb.
Les médias pro-saoudiens ont ensuite lancé une campagne destinée à suggérer que l’insécurité régnant dans le détroit de Bab el-Mandeb mettrait en péril l’économie du monde.
Or, Ansarallah souligne que les cibles qu’il avait frappées n’étaient pas des pétroliers, mais deux frégates de combat.
Les Saoudiens, qui n’ont jusqu’ici rien gagné en attaquant le Yémen, tentent de camoufler cette déconfiture derrière ce scénario de la déstabilisation de Bab el-Mandeb par les Houthis et de rallier les États-Unis et leurs alliés occidentaux à son offensive militaire.
Avec Press TV