Le prix « Journaliste de l’année » de Reporters sans frontières a été décerné cette année à un journaliste syrien, connu pour ses liens proches avec Al-Qaïda.
Hadi Abdullah, proche du front al-Nosra et plus précisément de son chef religieux saoudien, cheikh Abdallah al-Muhaïcini a remporté le 7 novembre le prix (RSF) 2016, une ONG financée par la fondation Soros, qui appartient au milliardaire juif pro sioniste Georges Soros.
« Est-ce que cela signifie que Hadi Abdullah est lui-même un homme de la CIA? Il ne serait pas le premier « journaliste » à l’être en Syrie », s’est interrogé Moon Of Alabama, site américain anti mainstream.
Selon RSF, Abdullah a été choisi pour ce prix car il « n’hésite pas à s’aventurer dans des zones dangereuses – où plus aucun journaliste occidental ne se risque – pour filmer et interroger des acteurs de la société civile ».
Selon le Monde, il a été brièvement enlevé par le front al-Nosra en janvier dernier et a aussi plusieurs fois frôlé la mort.
Or Hadi Abdullah ne couvre l’information que dans les zones occupées par les rebelles soutenus par les occidentaux, qui sont accusés d’être de mèche avec al-Qaïda dans ce pays.