Le locataire de la Maison-Blanche a invité le monde à déployer des efforts pour combattre le socialisme responsable selon lui de la «tragédie humaine» au Venezuela.
Depuis la tribune de l’Onu, le Président américain a exhorté la communauté internationale à lutter contre le socialisme afin de prévenir des «tragédies humaines» similaires à celle vécue aujourd’hui par le Venezuela.
«Le socialisme et le communisme engendrent partout les souffrances, la corruption et la dégradation […]. Tous les pays du monde doivent combattre le socialisme et les souffrances qu’il apporte», a déclaré le dirigeant américain intervenant dans le cadre de l’Assemblée générale des Nations unies à New York.
Non à la mondialisation
Donald Trump a vivement attaqué la Cour pénale internationale (CPI), accusée de n’avoir « aucune légitimité et aucune autorité ».
« Les Etats-Unis n’apporteront aucun soutien ou reconnaissance à la CPI », qui « revendique une juridiction quasi universelle sur les citoyens de tous les pays en violation des principes de justice, d’équité », a déclaré le président américain devant l’Assemblée générale annuelle des Nations unies à New York.
« Nous n’abandonnerons jamais la souveraineté américaine à une bureaucratie mondiale non élue et irresponsable », a-t-il ajouté, rejetant « l’idéologie du mondialisme ».
Trump appelle les pays de l’Opep à baisser les prix du pétrole
Le président américain Donald Trump a appelé les pays membres de l’OPEP à cesser de faire monter les prix du pétrole et à payer plus pour leur propre défense.
« Nous défendons nombre de ces nations pour rien et elles en profitent pour nous imposer des prix du pétrole plus élevés », a-t-il lancé à la tribune de l’Assemblée générale annuelle de l’ONU, semblant viser plus directement ses alliés du Golfe.
« Ce n’est pas bien. Nous voulons qu’elles cessent de faire monter les prix (…) et qu’elles commencent à les faire baisser. Et elles doivent contribuer substantiellement à partir de maintenant à l’effort de défense », a-t-il ajouté, sans plus de précisions.
Poursuivant sa charge contre l’OPEP, il a reproché à l’organisation de pays producteurs de pétrole « d’arnaquer le reste du monde ». « Je n’aime pas cela. Personne ne devrait aimer cela », a-t-il martelé.
Donald Trump a aussi de nouveau mis en garde l’Allemagne contre une « dépendance totale » vis-à-vis de la Russie si elle « ne change pas immédiatement le cours » de son projet de gazoduc Nord Stream 2 avec la Russie.
Trump lance un appel à « isoler le régime iranien »
Le président des Etats-Unis a lancé un appel à la communauté internationale à « isoler le régime iranien », dénonçant la « dictature corrompue » au pouvoir selon lui à Téhéran.
« Nous ne pouvons pas permettre au principal soutien du terrorisme dans le monde de posséder les armes les plus dangereuses de la planète », de « menacer l’Amérique » ou Israël, a-t-il martelé devant l’Assemblée générale annuelle des Nations unies à New York.
« Nous demandons à toutes les nations d’isoler le régime iranien tant que son agression se poursuit » et « de soutenir le peuple iranien », a-t-il ajouté.
Trump réclame des échanges commerciaux « justes et équilibrés »
Donald Trump a réclamé des échanges commerciaux « justes et équilibrés », en justifiant ses décisions économiques récentes, à l’égard notamment de la Chine.Le déséquilibre commercial avec Pékin « ne peut être toléré », a-t-il ajouté à la tribune de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies.
Le discours de Trump déclenche les moqueries à l’Onu
Dès les premières minutes de son discours devant l’Assemblée générale de l’Onu, Donald Trump a provoqué les rires de la salle en louant les succès de son administration.
Bien malgré lui, le Président américain a réussi à faire rire l’auditoire de l’Assemblée générale de l’Onu lors de son long discours ce mardi pendant lequel il a également appelé à isoler le régime «corrompu» de Téhéran ainsi qu’à combatte le socialisme.
L’actuel locataire de la Maison-Blanche a ainsi affirmé que son administration «avait accompli plus en moins de deux ans que presque n’importe quelle administration dans l’histoire de notre pays». Face aux rires de l’audience qui s’en sont suivis, il a reconnu tout sourire qu’il ne «s’attendait pas à cette réaction».
Le Président Trump était en effet censé être le deuxième intervenant après le Brésil, mais arrivé trop tard, le deuxième discours a été prononcé par le Président de l’Équateur Lenin Moreno.
Source: Avec AFP