Le Liban est prêt à rester seul, quitte à ne pas renoncer à la ville sainte de Jérusalem al-Quds occupée.
Au moment où les travaux du sommet de la francophonie étaient entamés ce mercredi, en Arménie, Beyrouth a affiché une fin de non-recevoir catégorique à la demande d’omettre d’évoquer dans son communiqué final le sort de la ville sainte de Jérusalem al-Quds occupée.
Selon le journal libanais al-Akhbar, cette demande a été faite par le Canada, via la personne de sa ministre des Affaires étrangères Chrystia Freeland. Celle-ci a contacté ces deniers jours ses homologues des Etats membres de l’organisation pour les persuader d’accepter un texte qui ne fasse pas allusion à Jérusalem comme capitale de l’Etat palestinien, ni à la solution des deux Etats pour le règlement du conflit arabo-palestinien.
Dans un appel téléphonique avec le chef de la diplomatie libanaise, Joubrane Bassil, ce dernier a insisté sur le fait que le Liban refusait l’omission de Jérusalem al-Quds. « C’est une position libanaise de principe à laquelle on ne peut renoncer », lui a-t-il dit.
Et quand elle lui a opposé que le Liban pourrait se retrouver seul dans cette position, il lui a rétorqué : « nous avons l’habitude d’être seuls ».