Suite à l’engagement de la Défense française à rester en Syrie, l’agence de presse turque Anadolu a évalué, citant ses propres sources, le nombre de bases militaires et de soldats français qui pourraient rester sur le sol syrien.
Selon le média, les troupes françaises seraient déployées dans la ville d’Ain al-Arab (Kobani), dans les districts de Mistanur Hill et de Sarrin, dans la ville d’Ain Issa, à l’usine de béton de Lafarge, dans le village de Harab Isk, sur la base militaire de Raqqa, sur le site militaire de Kahar, sur la base aérienne de Tabqa et dans certaines parties de Manbij.
Les déploiements incluraient des batteries d’artillerie, du personnel technique et des unités des forces spéciales.
En matière de logistique, les forces françaises dépendaient en premier lieu des États-Unis et seraient désormais sous la protection des Unités de protection du peuple kurde (YPG) et du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qu’Ankara considère comme des organisations terroristes, poursuit Anadolu.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, avait déjà averti que le maintien de la présence militaire française en Syrie ne profiterait à personne. «Si la France reste pour contribuer à l’avenir de la Syrie, c’est bien, mais si elle le fait pour protéger la [milice], cela ne profitera à personne», avait-il déclaré.
Peu de temps après l’annonce par Président Donald Trump du retrait des 2.000 soldats américains du territoire syrien, Emmanuel Macron a tenu à souligner que personne ne devait oublier les forces démocratiques syriennes kurdes (SDF) luttant contre les terroristes dans la région. «Un allié se doit d’être fiable, se coordonner avec ses autres alliés», a indiqué M. Macron lors d’une conférence de presse conjointe avec le Président tchadien Idriss Déby.
Source: Sputnik