Les avions de chasse de la France, pays qui a déjà montré de nombreux signes de sa volonté de s’installer en Irak et d’y implanter une base militaire sous prétexte de la lutte antiterroriste, transportent des armes et des munitions à la frontière irako-syrienne, invoquant à titre de justificatif la « bataille finale » contre les terroristes de Daech.
Au lendemain du début d’une lourde bataille entre les miliciens des Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenus par les États-Unis, et les résidus des terroristes de Daech, opérant dans l’est de la Syrie, les avions de chasse français ont transporté, le dimanche 10 février, des armes et des munitions à la frontière irako-syrienne.
Mostafa Bali, porte-parole des FDS, qualifie la bataille de « très intense » puisque les terroristes qui tentent de défendre leur dernier bastion comptent parmi « les plus chevronnés » de Daech.
Le dernier bastion de Daech se trouve tout près de la frontière irakienne et s’étend sur deux villages. Les FDS se sont fixées pour objectif de libérer d’abord la région d’al-Baghouz.
Selon Mostafa Bali, « cette opération militaire avait été organisée il y a longtemps, mais les FDS l’ont reportée d’une dizaine de jours afin de permettre à environ 200 000 civils d’évacuer la zone d’opération ».
Il a ajouté que la région assiégée par les FDS serait bientôt libérée.
L’opération Chammal est le nom donné à partir du 20 septembre 2014 à la participation des forces armées françaises, dans le cadre de la coalition US, aux guerres d’Irak et de Syrie. Selon les analystes politiques, la France se trompe en voulant emboîter le pas aux Américains et en cherchant à s’implanter en Irak. Ce faisant, elle attise des ressentiments anti-occupation qui ne cessent de gagner du terrain en Irak.
Source: PressTV