Des responsables européens ont averti la Maison Blanche que si elle me compte pas prolonger l’exemption des sanctions contre la coopération avec l’Iran, Téhéran pourrait se retirer de l’accord nucléaire, a confié une source au sein de la compagnie américaine de presse The McClatchy, selon Fars News.
Ces sanctions visent le noyau de l’accord de 2015 et si les exemptions viennent à être prolongées, Téhéran pourra alors reprendre certaines de ses activités nucléaires.
Un haut responsable de l’administration américaine a argué que la réunion des représentants de l’Union européenne, de la France et de la Grande-Bretagne avec le représentant de la Maison Blanche était tendue. Il a averti que le régime de sanctions contre la coopération nucléaire avec l’Iran pourrait reprendre.
Ces sanctions visent tous les partenaires de l’Iran dans les projets nucléaires. Par conséquent, tous les pays membres du PGAC peuvent être soumis à de nouvelles sanctions américaines.
Un diplomate européen a déclaré à McClatchy que « les responsables européens ont averti le gouvernement américain des dangers d’une telle décision ».
Le 8 mai 2018, Donald Tramp a annoncé le retrait de Washington du PGAC. Depuis, l’Union européenne lutte pour maintenir l’accord nucléaire iranien. Le bloc a même introduit des mesures pour empêcher les compagnies européennes de se conformer aux sanctions américaines sans l’autorisation de Bruxelles.
Il existe toujours des divergences entre les principaux conseillers de Trump sur la permission accordée à certains alliés des USA comme l’Inde et la Corée du Sud, grands acheteurs du pétrole iranien, pour continuer leurs importations.
Les cinq pays signataires du PGAC devaient aider l’Iran à transformer le site nucléaire de Fordo en un centre de recherche et un centre de production d’isotopes pharmaceutiques. Le projet a été suspendu, selon les autorités iraniennes.
Source: Press TV