J’aimerais que les Iraniens m’appellent, a déclaré le président américain Donald Trump, selon la CNN.
Depuis qu’il est question qu’il a transféré un numéro de téléphone direct à l’Iran, par l’intermédiaire de la Suisse, le numéro un us multiplie ses messages amicaux, en vue de communiquer avec les gardiens de la révolution eux-mêmes, selon Infos-Israël.
« Nous avons des informations, vous ne devriez pas la savoir. Ils (Les Iraniens) devraient m’appeler et s’assoir avec nous, nous pouvons parvenir à un accord équitable. Nous ne voulons tout simplement pas qu’ils possèdent des armes nucléaires ce n’est pas une demande lourde », a-t-il dit entre autre.
Il avait auparavant levé d’un cran les spéculations sur une guerre contre l’Iran. En renforçant la présence de ses forces dans le golfe persique, via l’envoie de deux porte-avions Abraham Linvoln, et l’USS John C. Stennis ainsi que du bombardier US B-52H. Et via le renforcement du Commandement central qui supervise la région, avec un autre destroyer Arlington et une batterie anti-missile Patriot.
Le tout sur fond de menaces proférées par du conseiller d’état américain John Bolton en vue d’une guerre contre l’Iran
Plus est-il que le prétexte est tout prêt, et il a été fourni par le Mossad : les Iraniens préparent des attaques contre des bases américaines dans la région, en Irak, en Syrie ou ailleurs.
Il est vrai que ce scénario est très plausible chez le Corps des gardiens de la révolution islamique, dont les dirigeants ne manquent pas de faire savoir que les innombrables bases américaines qui entourent leur pays sont des bouchées faciles pour leurs missiles. Ceux-là mêmes que l’administration américaine voudrait négocier sur eux, en vue de les neutraliser.
En tout cas, il est difficile que l’appel de Trump puisse touver écho auprès des iraniens, le dialogue avec les Etats-Unis sous la pression étant une ligne rouge. Et en dehors, il est considéré sans aucune utilité, surtout sous la coupe de l’administration actuelle.