Une vidéo a été récemment postée et partagée sur les réseaux sociaux qui montre des véhicules iraniens transportant des systèmes de défense antiaériens S-300 et d’autres équipements militaires vers la ville côtière d’Assalouyeh, dans la province de Bouchehr, au sud du pays, non loin du golfe Persique.
L’armée de la République islamique d’Iran n’a pas encore confirmé ou démenti le redéploiement de ses systèmes antimissiles.
Les tensions entre les États-Unis et l’Iran sont récemment montées d’un cran et les Américains ont acheminé le groupe aéronaval de l’USS Abraham Lincoln et une force opérationnelle de bombardiers dans la région du golfe Persique.
De hauts responsables iraniens ont souligné à plusieurs reprises que la République islamique d’Iran ne cherchait pas la guerre avec les États-Unis, mais qu’elle continuerait à résister à la pression américaine.
Dans ce droit fil, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a déclaré que Washington jouait un « jeu très dangereux » en renforçant sa présence militaire dans la région.
« Déployer tous ces équipements militaires dans une petite voie de navigation, cela renforcera le risque des accidents, en particulier lorsque des parties s’intéressent aux accidents. Une extrême prudence s’annonce donc nécessaire et les États-Unis jouent à un jeu très, très dangereux », a-t-il déclaré.
Les tensions entre l’Iran et les États-Unis ont été intensifiées suite au retrait unilatéral de Washington de l’accord nucléaire, signé en 2015, sur le nucléaire iranien, et à la réimposition de toutes les sanctions contre Téhéran.
Le 8 mai 2019, presque un an après le retrait des États-Unis, le président iranien Hassan Rohani a annoncé que l’Iran suspendrait partiellement ses engagements pris dans le cadre de l’accord nucléaire.
Source: PressTV