L’Iran a dénoncé avec force l’exécution à Bahreïn de deux jeunes condamnés à mort sous prétexte d’actes « terroristes », affirmant que la répression des dissidents était vouée à l’échec.
Les deux jeunes Bahreïnis ont été exécutés samedi, en dépit d’appels à la clémence de défenseurs des droits humains.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a émis un communiqué tard samedi soir dans lequel le porte-parole Abbas Moussavi « condamne avec force l’exécution de dissidents politiques » à Bahreïn.
Il a souligné des « informations faisant état d’aveux obtenus sous la torture et de procès injustes pour les suppliciés, ainsi que d’appels internationaux exhortant Bahreïn à stopper les exécutions ».
Au lieu de réprimer les protestations, Bahreïn aurait dû « tenter de régler la crise qu’il a lui-même créé, en faisant la paix avec son peuple », a-t-il estimé dans une déclaration publiée sur le canal Telegram du ministère.
Situé entre l’Arabie saoudite et l’Iran, deux puissances rivales de la région, Bahreïn a connu des troubles depuis 2011 avec les protestations qui réclamant une véritable monarchie constitutionnelle.
La répression a été forte: tous les groupes d’opposition ont été interdits, des centaines de manifestants ont été emprisonnés et près de 1.000 personnes ont été déchues de leur nationalité, selon les groupes de défense des droits humains.
Source: Avec AFP