L’intellectuel français sioniste Bernard-Henri Levy a posté sur sa page Twitter une photo avec le commandant de la milice kurde syrienne des Forces démocratiques syriennes (FDS), Mazloum Abdi.
Selon la chaine russe RT, cette photo a été prise dans le nord de la Syrie. On peut y voir aussi Ridor Khalil, le responsable des relations publiques dans les FDS, et Nouri Mahmoud, le porte-parole du parti des Unités de protection du peuple kurde (YPG).
« Quelque part au Rojava. A ma droite se trouve le général légendaire Mazlum Abdi Kobane. Il est commandant en chef des Forces démocratiques syriennes. Et il a le grand honneur d’être l’ennemi numéro un d’Erdogan », a écrit Levy sur son compte Twitter.
Le terme Rojava désigne le « Kurdistan syrien », une région située dans le nord et le nord-est de la Syrie, couvrant les trois régions d’Afrine, de Kobané (ou Aïn Arab en arabe) et la Djézireh.
Avec l’aide des Etats-Unis, avec lesquels ils ont combattu Daech, les milices kurdes syriennes occupent désormais une importante superficie du nord-est syrien, presque le quart de la Syrie.
Lévy connu sous l’acronyme BHL est devenu célèbre dans le monde arabe via la crise libyenne. Ami proche du président français Nicolas Sarkozy, il l’aurait persuadé de pousser l’Otan à bombarder ce pays, où des émeutes avaient éclaté pour destituer le président Mouammar Kadhafi. Il avait alors et vu en Libye aux côtés des dirigeants du Conseil national de transition. Le pays est désormais divisé en deux.
Suite à la décision du président américain Donald Trump de retirer les troupes de la Syrie, le mois d’octobre dernier, décision qu’il n’a jamais mise à exécution, BHL a écrit une tribune pour le site « La règle du jeu » dans laquelle il s’est insurgé contre elle.
Ayant soutenu les Peshmargas, les combattants kurdes en Irak, BHL s’est fait le chantre de la cause kurde au Moyen-Orient, non pas pour des causes humanitaires mais pour mieux promouvoir les divisions au sein de cette région. Dans son discours, lorsqu’il parle des Kurdes, ses incitations antiturques son flagrantes. Le projet Rojava devrait aussi diviser la Syrie. Une politique qui sert à merveille les intérêts de l’entité sioniste.
Source: Divers