Alors que la Turquie semble bien déterminée à entrer officiellement en scène en Libye pour changer les rapports de force, il est question que le principal besoin actuel du gouvernement d’union nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj, reconu par l’ONU, dans son conflit contre les troupes du maréchal Haftar, est une couverture aérienne qui empêcherait le bombardement de Tripoli et des bases importantes.
« Vu la suprématie aérienne de Haftar, grâce à des chasseurs égyptiens et émiratis, une présence d’un escadron de F-16 de l’armée turque pourrait rassurer la force terrestre des forces de Sarraj qui ont, d’ailleurs, mieux agi sur les champs de bataille par rapport à celles du général Haftar », indique Press TV.
rendant compte de rumeurs sur le déploiement d’un escadron de chasseurs turcs, dans les jours à venir, dans une base aérienne de Misrata, Press TV estime que la Turquie pourrait aussi décider d’utiliser l’île de Chypre-nord comme une base pour des opérations en Libye. Dans ce cas, les chasseurs turcs n’auraient pas de restrictions ni pour la portée de vol ni pour le nombre de sorties.
Sachant que le général Haftar bénéficie des soutiens militaires égyptien et émirati, israélien, français, Abu Dhabi et le Caire lui ont directement expédié leurs chasseurs pour bombarder les positions des forces de Sarraj. Ce qui a permis de contrebalancer le rapport de forces en faveur de Haftar, après quatre années de conflit entre Benghazi et Tripoli, les deux principaux centres de pouvoir en Libye respectivement dans l’est et dans l’ouest du pays.
Or, constate Press Tv, aucun document ou témoignage ne dit mot sur une présence directe des forces armées turques sur le territoire libyen. Il est surtout question de l’envoi de miliciens depuis la Syrie et d’équipements de DCA et de drones de combat.