Le chef d’état-major des Forces armées de la République islamique d’Iran et le ministre syrien de la Défense ont signé, mercredi 8 juillet, un accord portant sur la coopération militaire bilatérale.
Le général de brigade Mohammad Baqeri, chef d’état-major des Forces armées iraniennes, et Ali Ayyoub, ministre syrien de la Défense, ont signé un important accord qui prévoit la poursuite des coordinations et des coopérations militaires et sécuritaires entre les deux parties, a rapporté la chaîne de télévision libanaise al-Mayadeen.
Al-Mayadeen ajoute que les deux hauts gradés ont également examiné la situation en Syrie et le départ des forces étrangères qui se sont déployées illégalement dans le pays.
« Si les États-Unis pouvaient faire agenouiller l’Iran, la Syrie et la Résistance, ils n’hésiteraient pas à le faire », a déclaré le lieutenant-général syrien.
Il a souligné que se laisser faire coûterait beaucoup plus cher que résister.
Concernant la loi César, le ministre syrien de la Défense a déclaré que cette loi prenait en effet pour cible le peuple syrien et qu’elle visait à rendre difficile l’accès des Syriens à l’alimentation, aux médicaments et à la nourriture de leurs enfants.
« Nous faisons de notre mieux pour neutraliser les conséquences de cette loi », a-t-il réaffirmé.
Ali Ayyoub a ensuite souligné qu’Israël était un important allié des États-Unis dans la guerre contre la Syrie. « Les groupes terroristes font partie des projets d’Israël », a-t-il réaffirmé.
« L’armée syrienne continue de résister depuis 2011 et elle a réussi à protéger l’intégrité de la Syrie. La victoire sera donc à l’armée syrienne », a indiqué le lieutenant-général Ayyoub.
De son côté, le général de brigade Baqeri a déclaré que l’Iran allait renforcer les systèmes de défense antiaérienne de la Syrie, dans le cadre du développement des coopérations militaires entre les deux pays.
Cette allusion du général de brigade iranien pourrait témoigner d’un prélude pour le déclenchement d’une bataille à grande échelle à Idlib.
« La Turquie a atermoyé dans la réalisation de ses engagements, pris dans le cadre des accords déjà signés à Astana, qui la contraignent de retirer les groupes terroristes qu’elle soutient », a critiqué Mohammad Baqeri.
Et d’ajouter : « Il faut que la Turquie sache que ses problèmes sécuritaires pourraient être réglés via le dialogue avec la partie syrienne et non pas par une présence militaire en Syrie ».
Concernant la présence des militaires américains en Syrie, le général de brigade Mohammad Baqeri a déclaré que ni les peuples ni les États de la région n’appréciaient l’intervention militaire des États-Unis en Syrie. « Nous continuons de réagir aux fanfaronnades des Américains », a-t-il martelé.
Le chef d’état-major des Forces armées iraniennes a ensuite souligné que l’accord qui venait d’être signé entre Téhéran et Damas renforcerait la volonté de la République islamique d’Iran de poursuivre sa coopération avec la Syrie afin de neutraliser les pressions des États-Unis.
Source: Avec PressTV