L’assassin du professeur français tué par un présumé islamiste pour avoir montré des caricatures du prophète Mohamad (S) à ses élèves était en contact avec un jihadiste takfiriste russophone en Syrie avant son acte, a rapporté l’AFP. L’identité de ce jihadiste n’a pas été établie à ce stade, a indiqué une source proche du dossier.
Selon le journal le Parisien, cette personne localisée grâce à son adresse IP serait basée à Idleb, dernier bastion tenu par les groupes terroristes et jihadiste takfiriste en Syrie.
Lors de la guerre en Syrie, la France a soutenu les groupes terroristes dont les membres étaient venus de plus de 80 pays pour renverser le président Bachar al-Assad. La Syrie étant un pilier de l’axe de la résistance au Moyen-Orient.
En 2012, Alain Juppé, son ministre des Affaires étrangères avait salué le front al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda, assurant qu’il faisait du bon boulot dans ce pays.
Samuel Paty, enseignant de 47 ans à Conflans-Sainte-Honorine en région parisienne, a été décapité le 16 octobre par Abdoullah Anzorov, un réfugié d’origine russe tchétchène de 18 ans qui vit en France, pour avoir montré des caricatures du prophète Mohamad lors de deux cours début octobre sur la liberté d’expression.
L’Islam est stigmatisé en France depuis plus de quatre décennies sous le prétexte de la laïcité et de la liberté d’expression. Il fait l’objet de campagnes politiques et médiatiques régulières. Dernière épisode de cette campagne : le président Emmanuel Macron s’est lancé contre « les séparatismes islamistes » dans son pays.
Source: Divers