L’ancien Premier ministre algérien à l’époque du défunt président Abdelaziz Bouteflika, Ahmed Ouyahia, a déclaré avoir « reçu des cadeaux de dirigeants des pays du Golfe sous forme de lingots d’or », lors de son procès dans des affaires de corruption.
Emprisonné car il est trempé dans des affaires de corruption, il a toutefois nié les accusations portées contre lui « d’accorder des privilèges injustifiés, d’abus d’emploi, de conflit d’intérêts et de blanchiment d’argent », selon l’agence de presse officielle algérienne APS.
Le samedi 9 janvier, lui et un autre ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal, ont été tenus pour responsables de cas « d’installation de voitures » et de « financement occulte » de la campagne électorale de Bouteflika.
Concernant son argent déposé dans 3 comptes bancaires et postaux, Ouyahia a déclaré que « sa provenance n’a rien à voir avec les postes élevés qu’il occupait ».
Interrogé sur les raisons pour lesquelles il a refusé de parler précédemment de cette affaire , il a répondu que c’était « afin de ne pas de nuire aux relations qui lient notre pays avec certains pays amis ».
Il a expliqué qu’il recevait lorsqu’il occupait son poste de Premier ministre « des cadeaux des dirigeants des pays du Golfe sous forme de lingots d’or qu’il a vendus sur le marché parallèle pour 350 millions de dinars (2,6 millions de dollars) puis les a déposés dans ses comptes ».
Il a argué ne pas avoir déclaré ces sommes en raison du traitement médical qu’il subit depuis l’an 2017 », selon APS.
Il n’a toutefois pas précisé quels pays du golfe lui offraient des lingots d’or ni pour quelle raison.
Le 30 novembre 2020, un verdict a été rendu contre les deux anciens Premiers ministres, Abdelmalek Sellal et Mohamed Ouyahia, les condamnant à cinq ans de prison avec les travaux, selon la presse algérienne.
Le journal algérien « An-Nahar » a indiqué que leur peine de prison est intervenue après avoir été reconnus coupables de crimes économiques et financiers par le tribunal de Sidi Mohamed.
Source: Médias