L’aménagement de la Syrie devient un des sujets importants de l’ordre du jour international. Le pays, qui continue de souffrir d’une crise profonde, a un grand besoin de soutien politique et économique. L’Iran s’apprête à s’en occuper, ce que montrent les cinq accords intergouvernementaux récemment conclus.
Lors de la récente visite du premier ministre syrien Imad Hamis à Téhéran, la Syrie et l’Iran ont conclu cinq accords intergouvernementaux sur la coopération dans le domaine économique, signale l’agence iranienne IRNA. Ces accords prévoient des activités conjointes des deux pays dans l’exploitation des ressources naturelles, ainsi qu’une coopération dans les domaines de l’agriculture et des communications.
Selon le conseiller du ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Sheikholeslam, qui évoque ce sujet dans un commentaire pour Sputnik, l’Iran est toujours prêt à fournir son aide à la Syrie pour restaurer son économie. « Compte tenu des relations sûres et étroites de l’Iran avec les autorités syriennes, nous avons eu la possibilité de participer immédiatement au processus d’aménagement et de développement de la Syrie. C’est pourquoi lors de la visite d’Imad Hamis plusieurs accords importants concernant la coopération ont été conclus », indique le conseiller.
Selon le diplomate, après l’installation du régime de cessez-le-feu, la réalisation de ces documents deviendra la première aide économique fournie de la part de l’Iran pour assurer l’avenir de la Syrie.
« Les accords conclus sont en premier lieu chargés d’aider l’économie syrienne, dans une perspective de court et long termes. Mais ils représentent un grand avantage pour le développement du business iranien. Il y a un point important qu’il ne faut pas oublier : dans les conditions actuelles, en Syrie, il est impossible de diviser les domaines militaire, social, culturel et économique. Ils sont tous liés », déclare l’expert iranien des problèmes proche-orientaux, le représentant de l’Institut iranien des études stratégiques du Proche-Orient Mohammad Ali Mokhtadi, dans son commentaire pour Sputnik.
Selon l’expert, la récente visite du premier ministre syrien à la tête d’une délégation représentative à Téhéran avait plutôt un caractère économique.
Source: Sputnik