Le Conseil suprême de la magistrature a assuré dimanche dans un communiqué ne pas avoir le droit de dissoudre le Parlement, comme le réclame le chef du courant sadriste sayyed Moqtada Sadr, qui lui avait fixé un délai d’une semaine et poursuit son bras de fer politique avec ses adversaires.
« Le Conseil suprême de la magistrature n’est pas compétent pour dissoudre le Parlement », a annoncé l’institution judiciaire dans un communiqué, précisant que ses prérogatives « ne l’autorisent pas à s’ingérer dans les affaires des deux pouvoirs législatif et exécutif, en application du principe de séparation des pouvoirs ».
Selon la Constitution, une dissolution du Parlement doit être actée par un vote à la majorité absolue. Elle peut être demandée par un tiers des députés, ou par le Premier ministre avec accord du président de la République.
Le Conseil suprême de la magistrature est d’accord avec les critiques de M. Sadr, concernant « les violations constitutionnelles » que représentent « la non-élection d’un président de la république, d’un Premier ministre et l’absence de gouvernement formé dans les délais constitutionnels impartis ». « C’est une situation inacceptable à laquelle il faut remédier et qui ne doit pas être répétée », ajoute le communiqué.
Source: Agences