Un général du corps des gardiens de la Révolution, armée idéologique de l’Iran, a été tué au cours d’une « mission » en Syrie, a rapporté mardi un média d’Etat iranien.
« Le général Abolfazl Alijani, membre des forces terrestres des Gardiens qui était en mission en Syrie en tant que conseiller militaire, est tombé en martyr dimanche », a déclaré la télévision d’Etat sur son site internet, selon l’AFP.
Il est décrit comme un « défenseur du sanctuaire » de sayed Zaynab, dont le quartier qui le renferme avait été l’un des premiers ayant fait l’objet d’attaques destructrices et d’attentats meurtriers dont certains ont été revendiqués par Daech, pendant la guerre en Syrie, avant l’intervention de l’Iran qui a envoyé des conseillers militaires. La télévision ne précise pas les conditions dans lesquelles il a succombé.
Selon l’agence de presse iranienne Mehr news, le martyr est originaire de la province d’Isphahan au centre du pays. Il faisait partie des cadres du génie de combat au Collège «Commandeur des fidèles pour les sciences militaires» de la Force terrestre du CGRI et diplômé du «Collège militaire Imam Hussein», également affilié au CGRI.
Début août, des cérémonies funéraires ont été organisées à Téhéran et dans d’autres villes iraniennes pour cinq membres des Gardiens tués en Syrie il y a plusieurs années, après que leurs corps ont été découverts et identifiés par des tests ADN, selon des médias iraniens.
En mars, les Gardiens avaient déclaré qu’une attaque israélienne en Syrie avait tué deux de leurs officiers, avertissant qu’Israël « paierait pour ce crime ».
Ces dernières années, l’entité sioniste a mené des centaines de frappes aériennes en Syrie, visant des positions militaires syriennes et celles des forces alliées.
Dans les déclarations officielles, L’armée israélienne défend ses attaques au motif qu’elles sont nécessaires pour empêcher l’Iran de s’implanter à ses portes. Dans les médias israéliens, des critiques font valoir qu’elles n’arrivent toujours pas à réaliser cet objectif.
Des sites proches de l’opposition syrienne avance que l’Iran détiendrait quelque 469 sites militaires en Syrie.
Depuis l’instauration de la république islamique, l’Iran refuse de reconnaitre la légitimité d’‘Israël’, lui reprochant d’avoir usurpé la Palestine et d’avoir dépossédé le peuple palestinien de sa patrie.
Il soutient tous les mouvements de résistance qui adopte sa ligne hostile au projet américano-sioniste dans la région, malgré les pressions énormes dont il fait l’objet, dont les sanctions justifiées par des velléités non avérées sur la militarisation de son programme nucléaire civil.
Source: Divers