Les médias israéliens ont rapporté, le jeudi 22 septembre, « qu’Israël a atteint un point bas, vu qu’il mène des négociations avec le Liban sur les frontières maritimes sous la menace », ajoutant que le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, « a mis un pistolet dans la tête d’Israël ».
Et l’ancien ambassadeur israélien aux Nations Unies, Danny Danon, a déclaré à la télévision israélienne Channel 13: « Nous sommes en faveur des négociations et d’un accord avec le Liban, mais nous voyons actuellement les Israéliens en train de mener des négociations sous la menace. Nasrallah a mis une arme dans notre tête, et nous ne devrions pas mener de négociations pendant la période électorale. »
Selon Danon, « la réalité est que le pistolet a été pointé sur la tête d’Israël qui entend signer un accord honteux sans discussion à la Knesset, et sans discussion au gouvernement, car il y aura une signature avec l’approbation du Cabinet. »
Et de poursuivre: « Nasrallah veut montrer qu’il réussit à faire renoncer Israël ».
Les médias israéliens avaient estimé « qu’Israël s’est plié face aux menaces du secrétaire général du Hezbollah et a renoncé à extraire le gaz du champ de Karish, en invoquant des prétextes techniques ».
« C’est ainsi que j’ai lu l’annonce du Premier ministre Yaïr Lapid : le fait de ne pas extraire le gaz n’est pas technique à mon avis, et la menace de Nasrallah affecte Israël, qui reporte l’extraction sous des prétextes techniques », a déclaré Tzvi Yehezkili, commentateur des affaires arabes sur Channel 13.
L’ancien Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait auparavant accusé l’actuel Premier ministre, Yaïr Lapid, de « soumission face au Hezbollah ».
Il convient de noter que le président libanais, le général Michel Aoun, a confirmé que les discussions sur la démarcation des frontières maritimes du sud sont arrivées à leurs « heureuses conclusions, et le Liban obtiendra ses richesses qu’ils méritent ».
Le médiateur américain dans le dossier de la démarcation des frontières maritimes sud, Amos Hochstein, s’est rendu au Liban le 9 septembre et lui a présenté de nouvelles propositions.