L’aéroport international de Damas a été temporairement mis hors service lundi par des agressions israéliennes, qui ont fait deux martyrs, selon l’agence officielle Sana.
« Lundi 2 janvier, vers 2 heures du matin (23 heures GMT), l’ennemi israélien a mené une agression aérienne à l’aide d’un barrage de missiles, visant l’aéroport international de Damas et ses environs », et causant « le martyre de deux soldats, des blessures à deux autres » et des dégâts matériels, a ainsi indiqué l’agence, citant une source militaire syrienne. L’aéroport est « hors service », a-t-elle ajouté.
Dans un communiqué publié quelques heures après ces frappes, le ministère syrien des Transports a annoncé la remise en service de l’aéroport et la reprise des vols à partir de 09H00 (06H00 GMT).
Souleyman Khalil, responsable au sein de ce ministère, a indiqué à l’AFP que ses services avaient « rétabli le travail sur l’une des pistes bombardées tandis que le processus de réparation de la deuxième piste toujours en cours ».
A la suite de ces frappes nocturnes, « un certain nombre de vols arrivant à l’aéroport de Damas ont été dirigés vers l’aéroport de Lattaquié », a-t-il précisé.
Depuis le début de la guerre contre la Syrie en 2011, ‘Israël’ a mené des centaines de frappes aériennes contre plusieurs régions syriennes.
L’entité sioniste commente rarement ses frappes contre la Syrie mais prétend qu’il ne permettra pas à l’Iran d’étendre son influence en Syrie.
« Nous n’accepterons pas un Hezbollah 2.0 en Syrie »
Le 28 décembre, le chef de la direction des opérations de l’armée d’occupation israélienne, le général de division Oded Basiuk, avait évoqué ces raids en Syrie en présentant ses perspectives opérationnelles pour 2023.
« Nous n’accepterons pas un Hezbollah 2.0 en Syrie », avait tweeté l’armée d’occupation en rendant compte de la présentation du général Basiuk, rapporte l’AFP.
Des agressions régulières contre l’aéroport
Le 10 juin avant l’aube, l’aviation israélienne avait déjà bombardé l’aéroport situé dans le sud de la capitale syrienne, mettant les pistes d’atterrissage hors service pendant près de deux semaines.
L’aéroport d’Alep, le deuxième plus important du pays, avait également dû fermer plusieurs jours durant en septembre à la suite de raids israéliens.