Le chef de la Révolution islamique en Iran a salué les sacrifices consentis par le général Qassem Soleimani. Le grand travail de l’icône de la lutte antiterroriste était de protéger, renforcer, équiper et raviver le front de la Résistance contre Israël et les États-Unis, a souligné l’Ayatollah Sayed Ali Khamenei.
Le numéro un iranien a rencontré le dimanche 1er janvier 2023 la famille du général Soleimani et des membres du comité chargé de la commémoration du troisième anniversaire de son assassinat.
Le Leader de la Révolution islamique a déclaré que l’insufflation d’un nouvel esprit au front de la Résistance était le résultat du travail du général Soleimani.
Se référant au témoignage du secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah sur les efforts du martyr Soleimani, le Leader a souligné que les propos de Sayed Nasrallah constituent un grand chapitre pour comprendre l’importance du rôle du général Soleimani dans la relance de la Résistance.
L’Ayatollah Khamenei a mis l’accent sur les progrès des Palestiniens face aux sionistes et les acquis de l’axe de la Résistance en Irak, en Syrie et au Yémen : « Le général Soleimani a renforcé la Résistance en s’appuyant sur les capacités de chaque pays, les années d’expérience de la Défense sacrée et les conseils de ses camarades. »
Il a également évoqué le grand exploit du général Soleimani, à savoir l’élimination du groupe terroriste Daech, saluant la mémoire de tous les soldats qui se sont sacrifiés pour cette cause.
Le Leader iranien a évoqué l’hommage public rendu au général Soleimani et la participation massive de la population à toutes les cérémonies de commémoration.
Il a loué le courage, la foi, le sens des responsabilités, la prise de risques, la rationalité, l’intelligence et le pouvoir d’action spontané du défunt général.
Plusieurs hauts responsables du CGRI, dont le général de division Hossein Salami, commandant en chef du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI), et le général de brigade Esmaïl Qaani, commandant de la force Qods du CGRI, ont également assisté à cette réunion.
L’Ayatollah Khamenei a ensuite félicité le général de brigade Esmaïl Qaani, le commandant de la force Qods du CGRI, qui a su « combler le vide du défunt général ».
« Les groupes de résistance se considèrent comme la profondeur stratégique de la République islamique et les ailes de l’islam, et le mouvement continuera dans la même direction », a noté l’Ayatollah Khamenei.
Les États-Unis ont assassiné le général Soleimani, ancien commandant de la force Qods du CGRI, et Abu Mahdi Al Muhandis, commandant adjoint des Unités de mobilisation populaire irakiennes, lors d’une frappe de drone près de l’aéroport international de Bagdad le 3 janvier 2020.
Les deux commandants étaient admirés par les nations musulmanes pour avoir éliminé le groupe terroriste Daech, parrainé par les États-Unis dans la région, en particulier en Irak et en Syrie.
L’attentat a suscité la réaction de la communauté internationale et a déclenché des manifestations de grande envergure dans toute la région. Aussitôt après les faits, le Parlement irakien a approuvé un projet de loi exigeant le retrait de toutes les forces militaires étrangères d’Irak.
Le 8 janvier 2020, le CGRI a mené des attaques aux missiles contre la base aérienne d’Aïn al-Assad dans la province occidentale d’Al-Anbar en Irak, en représailles à l’assassinat du général Soleimani.
Selon le Pentagone, plus de 100 soldats américains ont subi des « lésions cérébrales traumatiques » lors de la contre-attaque de l’Iran, manière d’occulter le nombre de soldats américains tués.
Pour Téhéran, l’attaque aux missiles contre Aïn al-Assad était une « première gifle ».
Source: Avec PressTV