Des sources ont rapporté à la chaine satellitaire libanaise Al-Mayadeen qu’un nouveau convoi de renforts militaires de la Coalition internationale, dirigé par Washington, est entré depuis le point de passage illégal d’Al-Walid avec l’Irak, dans les zones contrôlées par les Forces démocratiques syriennes (SDF), aujourd’hui mercredi .
Les sources ont souligné que le convoi « est le deuxième à entrer dans la zone ce mois-ci, et c’est l’un des convois périodiques que la coalition fait entrer dans ses bases illégales, et il transporte des munitions, du matériel et du carburant ».
Les sources ont également indiqué que « le convoi se dirigeait vers les bases de la coalition à al-Shaddadi, dans la campagne de Hasakah et la campagne nord et est de Deir ez-Zor, dans les champs d’Al-Omar et de Koniko ».
Les sources ont déclaré que « depuis le début de l’année, la coalition a mis en place des batteries et des systèmes de défense aérienne pour faire face à toute attaque de la résistance populaire sur ses bases », et « qu’elle a recruté des personnes dans les villes situées à proximité de ses bases pour signaler tout mouvement ou activité de la résistance populaire dans la région ».
Plus tôt ce mois-ci, les États-Unis ont avoué l’envoi du système HIMARS en Syrie, démentant les informations des médias turcs « sur le transfert de lanceurs de missiles aux Forces démocratiques syriennes dans le nord de la Syrie ».
Un porte-parole du Commandement central américain a déclaré : « Oui, il y a des Himars en Syrie pour protéger les forces », ajoutant « le Commandement central américain ne fournit pas de Himars ou d’entraînement aux Forces démocratiques syriennes ».
Cela est intervenu après que le journal turc Daily Sabah a cité des sources selon lesquelles le système HIMARS avait été transféré aux Unités de protection du peuple (YPG) soutenues par les États-Unis dans les bases américaines de la province syrienne de Deir Ezzor.
Dans un contexte connexe, l’agence Anadolu a rapporté que « les États-Unis avaient renforcé leurs forces près des champs pétrolifères, dans l’est de la Syrie, avec un système de missiles HIMARS ».
Il a ajouté que « le système avait été envoyé à la base américaine dans le champ pétrolier d’Al-Omar et à sa base dans le champ de gaz naturel Conico ».
Malgré les affirmations syriennes selon lesquelles les forces américaines devraient quitter les territoires syriens, la Maison Blanche a renouvelé à plusieurs reprises son adhésion au déploiement militaire dans l’est de la Syrie, par lequel elle vole du pétrole syrien et le vend au marché noir, tandis que Damas affirme que cette présence militaire est une occupation de ses terres, et qu’il a le droit de Le peuple syrien peut lui résister par tous les moyens possibles.
Source: Médias