Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Cheikh Naïm Qassem, a affirmé que « le problème de la résistance est avec l’ennemi (israélien) et avec personne au Liban ».
« Nous voulons, par la résistance, créer l’avenir de nos générations, protéger notre pays et empêcher qu’on nous impose d’autres options », a souligné cheikh Qassem lors d’un discours à l’occasion de la 2ème nuit du deuil d’Achoura.
« Nous aurait-il été possible de relever les grands défis dans divers domaines, en cas d’absence d’un peuple coopératif et cohérent ? ».
Le numéro deux du Hezbollah a insisté sur le fait que « le Liban est la patrie définitive pour tout son peuple, et nous n’avons pas l’intention de proposer l’amendement de la constitution et de l’accord de Taef ».
Il s’est prononcé contre « toute division directe et indirecte, dont entre autres : le fédéralisme et l’abandon à un pouce de terrain, d’eau ou de pétrole ».
Cheikh Qassem a indiqué « qu’il n’est pas correct de dire ‘vous avez votre Liban et nous avons le nôtre’. Il y a un seul Liban pour tous les Libanais sans distinction les uns des autres, quelle que soit leur identité culturelle ».
D’autre part, il a dit : « J’ai entendu qu’il y a un nombre de députés qui veulent présenter quelque chose en relation avec l’homosexualité et le respect de la liberté d’opinion et d’expression… Je ne veux pas détailler aujourd’hui, espérant qu’ils renonceront à leur idée ».
Cheikh Qassem a en outre félicité la Ligue de l’enseignement secondaire pour « son refus de participer à un atelier sur l’homosexualité organisé par l’association ‘Education Internationale’ « .
Il a dans ce contexte appelé le reste des associations à emboîter le pas à la Ligue de l’enseignement secondaire, révélant que l’organisation « Education Internationale » a fourni 800 dollars pour chaque association et 40 dollars pour chaque invité qui participera à l’atelier.