Le porte-parole des Brigades al-Qassam, la branche militaire du mouvement Hamas, Abou Ubaida, a révélé mardi 7 novembre qu’ils étaient sur le point de libérer 12 détenus de nationalité étrangère il y a quelques jours, mais les Israeliens ont fait obstacle à cette opération.
« Les Brigades Al-Qassam sont toujours disposés à libérer les détenus étrangers », a-t-il affirmé, notant que « la situation sur le terrain et l’agression israélienne menacent leur vie et entravent ce processus ».
Le 23 octobre, deux prisonnières israéliennes détenues par le Hamas ont été libérées via le poste frontière de Rafah, grâce à une médiation égypto-qatarie, et ce en dépit du refus israélien de conclure cette transaction.
Selon les Israéliens, 240 Israeliens ou ressortissants étrangers ont été capturés par le Hamas durant l’opération Déluge al-Aqsa le 7 octobre dernier.
Le Hamas n’a pas donné de chiffre. Il a indiqué les avoir fait prisonniers pour obtenir en échange la libération de plus de 5.000 détenus palestiniens dans les prisons israéliennes, et dont la majeure partie sont en détention administrative qui se renouvelle indéfiniment. Plus de 2000 Palestiniens de la Cisjordanie ont été arrêtés depuis le lancement de l’offensive israélienne contre la bande de Gaza.
Abou Ubaida avait annoncé que la résistance détenait un groupe de détenus de plusieurs nationalités, expliquant qu’ils avaient été « amenés pendant la bataille et qu’il n’y avait aucune possibilité de vérifier leur identité », déclarant que la résistance libérerait ses prisonniers étrangers « si les conditions étaient réunies pour cela » .
Le mois dernier, le Hamas a indiqué par l’intermédiaire l’un de ses dirigeants Oussama Hamdan, lors d’une conférence de presse au Liban, qu’il n’est pas question de discuter du sort des prisonniers militaires tant que Tel Aviv n’aurait pas mis fin à son agression contre la bande de Gaza.