Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a affirmé aujourd’hui mercredi que « l’Iran est prêt à reprendre les discussions avec le Koweït concernant le champ gazier d’Arash et la démarcation des frontières maritimes communes entre les deux pays ».
Commentant la déclaration conjointe saoudo-koweïtienne, suite à la visite de l’émir du Koweït, Meshaal Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, à Riyad, Kanaani a souligné que « l’Iran défend la politique de bon voisinage et estime qu’un accord sur ce dossier est possible à la lumière d’une atmosphère de coopération et de négociations constructives ».
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a estimé que » soulever des allégations par le biais de déclarations dans les médias ne fournira pas les conditions appropriées pour faire avancer les choses ».
Il a ajouté que « l’Iran est prêt à reprendre les négociations dans une atmosphère amicale qui satisfasse les deux parties ».
Plus tôt dans la journée, une déclaration commune saoudo-koweïtienne, à l’issue de la visite de l’émir du Koweït en Arabie saoudite et de sa rencontre avec le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a noté que « l’ensemble du champ de Durra (Arsh) est situé entièrement dans les zones maritimes de l’État du Koweït, et que la propriété des ressources naturelles dans la zone divisée y compris le champ Dorra, est une propriété conjointe entre l’Arabie saoudite et le Koweït uniquement ».
Le communiqué poursuit que « l’Arabie saoudite et le Koweït ont seuls pleinement le droit d’exploiter les richesses de cette région, rejettant de manière catégorique toute allégation concernant les droits de toute autre partie dans ce domaine ou dans cette région divisée ».
Les deux pays ont renouvelé leurs appels à l’Iran pour « qu’il négocie la frontière orientale de la région divisée avec l’Arabie saoudite et le Koweït comme partie aux négociations, et l’Iran comme autre partie, conformément aux dispositions du droit international ».
Le champ gazier Arash (nom iranien) ou Durra (nom koweïtien) est situé sur la frontière maritime commune entre l’Iran et le Koweït, et ce champ est partagé par 3 pays : l’Iran, le Koweït et l’Arabie saoudite.
Le Koweït a signé un document avec l’Arabie saoudite pour développer le champ, qui devrait produire un milliard de pieds cubes de gaz par jour et 84 000 barils de condensat par jour, selon un communiqué publié le 20 mars par la Koweït Petroleum Corporation.
Source: Médias