Le journal israélien Maariv a révélé que 46 000 entreprises israéliennes ont fermé leurs portes depuis le déclenchement de la guerre contre Gaza le 7 octobre 2023.
Evoquant les répercussions de la guerre sur l’entité sioniste, le journal a déclaré que cette information a été révélée par la société d’informations commerciales Coface Bdi, qui fournit des informations commerciales pour la gestion du risque de crédit depuis 35 ans.
Les prévisions indiquent que le nombre d’entreprises fermées devrait atteindre 60 000 d’ici la fin de cette année.
Maariv a cité les propos du PDG de Coface Bdi, Yaël Amir, qui a déclaré : « Il s’agit d’un chiffre très élevé qui inclut de nombreux secteurs ».
Il a expliqué que les secteurs qui ont subi de graves dommages sont l’industrie du bâtiment et de la construction, ainsi que d’autres industries qui tournent autour d’elle, comme la céramique, la climatisation, l’aluminium et les matériaux de construction.
Amir a ajouté que parmi les secteurs qui ont également été gravement endommagés pendant la guerre figurent « le secteur commercial, qui comprend l’industrie de la mode, des chaussures, des meubles et des appareils électroménagers, et le secteur des services, notamment les cafés, les services de divertissement ainsi que les transports. »
Parmi les secteurs touchés par la guerre figurent aussi « le tourisme, qui connaît une situation dans laquelle le tourisme étranger est quasiment inexistant, et les zones touristiques sont devenues des zones de combat ».
« Le secteur agricole a également été touché, car la plupart des terres sont situées dans les zones de combat au sud et au nord et souffrent d’une pénurie de main-d’œuvre ».
Le PDG de Coface Bdi a souligné que « les dégâts sont très importants dans tous les aspects pour l’économie israélienne », expliquant qu’« au final, lorsque les entreprises ferment leurs portes et n’ont pas la capacité de rembourser leurs dettes, il y a aussi des dégâts périphériques pour les clients, les fournisseurs et les entreprises qui font partie de son système de travail.
Il a souligné que les entreprises israéliennes sont confrontées à des défis très difficiles, citant la pénurie de main d’œuvre, la baisse des ventes, l’environnement du taux d’intérêt, les coûts de financement élevés, des problèmes de transport et de logistique, une pénurie en matières premières et l’incapacité d’accéder aux terres agricoles en dans les zones de combat, ainsi que le manque de clients qui participent désormais aux combats, les difficultés de flux et l’augmentation des coûts d’approvisionnement.
Les pertes économiques croissantes dans l’entité d’occupation résultent des opérations de la résistance palestinienne à Gaza et des dommages causés dans les colonies de l’enveloppe de Gaza, en plus des dommages causés aux colonies du nord par les opérations de la résistance islamique au Liban.
Le blocus naval imposé par les forces armées yéménites a aussi exacerbé cette crise en interdisant aux navires israéliens et à ceux qui violent la résolution d’embargo de se rendre vers les ports israéliens de la Palestine occupée.
Source: Média