Le journal Yediot Aharonot a rapporté dans son numéro, de mercredi : « qu’après un mois de confrontation terrestre directe contre la Résistance islamique au Liban, cinq divisions militaires et une brigade de réserve n’ont toujours pas réussi à avancer et à établir une position militaire dans le sud du Liban.
Cela implique plus de 50000 soldats. À titre de comparaison, ce nombre énorme de soldats est trois fois supérieur à celui de la guerre de juillet 2006 contre le Hezbollah.
Malgré la puissance de feu de l’armée israélienne et son recours à l’aviation pour bombarder la Résistance libanaise, elle n’a pas réussi à occuper ne serait-ce qu’un seul village du sud du Liban. Elle se contente d’avancer de deux ou trois kilomètres puis elle bat en retraite.
Cela met en évidence l’efficacité des tactiques intelligentes du Hezbollah.
Cette tactique de terrain repose sur le fait que ses experts suivent le cours de la guerre sur au moins plusieurs lignes de défense, fixes et mobiles, équipées de divers types de missiles qui tirent avec précision sur les blindés, les chars et les soldats.
En plus de cela vient la technologie de dissimulation du Hezbollah, car l’armée israélienne ne détecte souvent pas les sources de tir qui la surprennent et tous ses plans n’ont pas abouti jusqu’à présent, et l’armée de l’air israélienne n’est pas utile face aux forces cachées dans des zones géographiquement difficiles. Et en retour, l’armée recourt à des frappes contre les infrastructures et les civils.
L’échec de l’armée israélienne à avancer est dû à la difficulté de dresser une carte précise de la position des forces de résistance libanaises, elle est plutôt surprise à chaque avancée par une terrible intensité de tir, malgré sa surveillance étroite par les renseignements israéliens.
Ce qui augmente le danger de l’avancée, ce sont les petits drones que le Dôme de Fer est incapable de les détecter afin de protéger les soldats dans leur avancée ».
Pour sa part, le colonel de réserve de l’armée Jack Neria a déclaré à I24 News que : « Les combattants au Liban permettent à l’armée israélienne d’avancer en vue de l’attaquer et de lui tendre une embuscade. C’est le pire scénario pour les forces israéliennes, y compris les forces d’élite telles que Golani et les forces du commando l’armée israélienne ».
Et d’ajouter : « En pratique, l’armée israélienne peut avancer vers le fleuve Litani dans le sud et infliger de lourdes pertes à la résistance libanaise, mais la facture des pertes israéliennes, notamment humaines, sera élevée et peut-être supérieure au total de toutes les guerres menées par les armées israéliennes ».