Dans le cadre d’une tentative de légitimer les atrocités commises par le régime sioniste contre les populations civiles à Gaza et au Liban, une parlementaire française pro-israélienne a proposé de pénaliser toute forme de critique à l’égard d’Israël.
Cette proposition a suscité une réaction intense de la part des militants ainsi que des responsables politiques qui ont exprimé leur indignation face à une telle tentative de museler la liberté d’expression.
Caroline Yadan, membre de l’Assemblée nationale française, a récemment soumis un projet de loi qui vise à interdire, entre autres, le déni de l’existence d’Israël.
En outre, le projet de loi propose d’interdire des slogans tels que « du fleuve à la mer » lors des manifestations qui se déroulent en opposition à Israël. Cette expression, souvent utilisée dans le cadre de revendications politiques, est perçue comme une remise en question de la légitimité d’Israël.
La députée européenne Rima Hassan s’est exprimé sur X, affirmant qu’Israël « mérite d’être critiqué », en raison de ses « violations répétées des résolutions des Nations unies au cours des décennies et de la perpétration des crimes internationaux les plus graves ».
Rima Hassan a affirmé que le régime israélien a enfreint systématiquement toutes les résolutions adoptées par les Nations unies depuis de nombreuses années, tout en perpétrant des crimes internationaux d’une gravité extrême.
Jean-Philippe Cazier, poète et écrivain français, a exprimé sur la plateforme X que Yadan, membre du parti du président Emmanuel Macron, s’efforce de restreindre la liberté d’expression, de critique et d’écriture. Selon lui, cette démarche vise également à empêcher la condamnation des crimes génocidaires commis par Israël à Gaza.
Les critiques acerbes à l’encontre des actions israéliennes se renforcent en France, illustrées par une récente manifestation organisée par des partisans de la cause palestinienne.
Ces manifestants se sont rassemblés devant le siège de la Fédération française de football à Paris, exprimant leur mécontentement et leur désaccord face à la tenue imminente d’un match de la Ligue des Nations de l’UEFA entre les équipes française et israélienne.
Des séquences vidéo des manifestations diffusées sur les réseaux sociaux illustrent des manifestants réunis dans le hall, brandissant des drapeaux palestiniens et exhibant des pancartes dénonçant les actions d’Israël.
Selon le quotidien français Le Figaro, la Fédération française de football a consenti à dialoguer avec les manifestants afin d’examiner leurs demandes et préoccupations.