Le guide suprême de la révolution islamique, l’Ayatollah Ali Khamenei, a présenté ses vœux à l’occasion du Nouvel An iranien , affirmant que » la nouvelle année sera désignée sous le nom de l’année de l’économie de résistance et du travail productif », a rapporté la chaine satellitaire iranienne alAlam.
L ’Ayatollah Khamenei a indiqué que » l’année dernière a connu des évenements tristes et heureux » félicitant » le peuple iranien d’avoir prouvé au monde, et sur différents fronts qu’on pouvait compter sur lui, quelles que soient les circonstance ».
Il a ajouté que » l’insécurité sévit dans les pays voisins et dans ceux de la région, alors que la sécurité n’a jamais quitté notre quotidien et notre peuple sait désormais ce que signifie la sécurité durable ».
Et de poursuivre : » la présence massive du peuple iranien à la Journée internationale de Qods ainsi qu’à la grande marche du 11 février commémorant l’anniversaire de la victoire de la Révolution islamique,ont constitué une réponse à l’offense faite par le président américain à notre peuple « .
Son éminence a souligné que » le volontarisme de la jeune génération et la conscience religieuse de plus en plus large , sont deux facteurs qui ont contribué aux progrès du pays. On n’a pas cessé d’entendre des nouvelles sur les innovations scientifiques technologiques, les inventions culturelles, les succès sportifs de milliers de jeunes iraniens, venant des quatre coins de l’Iran, des jeunes dont la ferveur religieuse ne s’est jamais affaiblie et s’est manifestée à travers de multiples rassemblements et manifestations ».
L’Ayatollah Khamenei est revenu sur les difficultés et les amertumes qui ont eux aussi jonché l’année qui s’achève et qui sont surtout liés au quotidien des gens : » je suis au courant des contraintes économiques avec lesquelles sont aux prises la couche la plus défavorisée de la société. Je sens au plus profond de moi les problèmes tels que le chômage, la cherté de la vie, les inégalités et les problèmes sociaux. De ces difficultés, nous sommes tous responsables et il faut en répondre à Dieu et au peuple « .
« Il existe de bons rapports sur le bilan économique du gouvernement mais l’écart est encore grand entre les faits accomplis et les attentes du peuple. Il convient cependant de considérer les points forts tout comme les points de faiblesse » a-t-il affirmé .
Il a noté : » Il ne suffit pas de nommer cette économie de résistance. La solution est de répartir les principes de cette économie et de se concentrer sur la production nationale et la création des emplois pour les jeunes. Et c’est en appliquant ces principes que la réussite sera au rendez-vous. Les responsables devront présenter les résultats du travail accompli au peuple ».
Source: Médias